Fleurine on janvier 18th, 2009

Nous nous levons encore tôt (décidément, c’est ca les vacances ?!), 6h : on veut voir les ruines de Sukhotai à l’aube, il paraît que ca vaut le coup.

On prend un minibus à 6h25, le soleil n’est pas levé. Mais le bus ne démarre pas. Il attend de le remplir comme il peut avant de démarrer. Finalement, il avance, mais à 15km/h , et regarde dans toutes les directions ! Son but est de ramasser le plus de personnes sur son passage, pas de tracer. Mais il y a 12 kms à parcourir et à cette vitesse on voit doucement le soleil se lever, depuis le bus. On arrive à 7h15, c’est rapé pour voir l’aube…

p1010089On loue 2 vélos (le site est plat, et trop grand pour se faire à pied), et nous partons à la découverte du site. Au moins, à cette heure là il y a personne ! img_7556

Le site est grandiose, les bouddhas également. JM est content de se rendre compte que Sukhothaï contient LE grand Bouddha assis avec sa main doré tant vu sur des photos: chouette !

5h de visite, un beau soleil de plomb, nous repartons avec de belles images plein les yeux (et les appareils photos!) et prenons la direction de Bangkok.

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Pour le moment, nous ne savons pas ce que nous allons faire… On a 7h de bus pour se décider.

C’est sympa, mi-chemin le bus fait une halte de 15 minutes juste pour qu’on puisse se restaurer. Ce qui est moins sympa, c’est le film bien pourri auquel on a eu le droit, un film asiatique où il y a des monstres dans une tempête de neige puis dans le désert, pour finir dans une invasion de barbares qui se battent avec des batons puis tout à coups des fusils… bref on a rien compris, et le son était au moins à 80 décibels !

Arrivée à Bangkok en début de soirée, on ne sait trop où dans la ville. Une chose de certain, le terminal de bus est immense !!

On avait décider de se rendre dans un parc national dans l’est du pays, hélas après un coup de téléphone tout est complet. Plan B: aller visiter Ayuthaya.

Il est 20h30, le bus est censé partir dans ces eaux là, on court dans tout le terminal. En vain, le bus est déjà parti. Nouvelle solution (merci le guide du routard), on décide de prendre le train, mais comme par hasard, la gare de train est à l’opposé de là où on est.

On prend un taxi, négocions le tarif à l’avance, mais finalement, nous demandons au chauffeur de mettre son taxi metre. On payera plus cher que le prix négocié, mais bon, au moins on s’est pas fait avoir… (et le chauffeur non plus!).

On prend le train: des wagons avec des banquettes en bois, aie aie aie les fesses!

2h plus tard, il est déjà pratiquement 23h, on arrive à Ayutthaya où nous cherchons notre guesthouse (à pied, raz-le-bol de se faire avoir avec les touk-touk!) bien sympathique au bord de l’eau, dans une belle maison tout en bois.  Le mec de l’hotel nous dit qu’il ne reste que des chambres coté rue: on s’en fout, on veut dormir. Moustiquaire installée, petite douche après tout ce voyage, minuit, on dort.

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Dans le train

Fleurine on janvier 18th, 2009

Levé à 6h du mat pour partir en bus à 7h.

5h de bus nous sépare de notre destination, Sukhotai, ancienne ville archéologique d’où régna un roi qui créa l’alphabet thaïlandais, et l’architecture bien typique de ces ruines.

p1010073Nous nous installons à notre hôtel à 13h, mangeons un morceau et attendons impatiemment l’excursion en VTT à 16h que nous avons trouvé dans nos guides. Au programme: balade dans les rizières aux alentours avec le coucher de soleil, discussions avec les paysans, paysages magnifiques.

On se pointe à l’heure dite et là catastrophe: le guide a eu un accident de vélo hier, excursion annulée.

On est dégouté, on a pas de plan B. La ville est petite, on a déjà fait le tour en attendant l’excursion, on se rebalade dans la ville, on fait l’aller-retour à l’hotel au moins 3-4 fois, on essaye d’organiser la suite du voyage en vain. On va voir un soi disant beau temple qui ferme juste au moment où on y arrive.

img_74361Nous attendons la nuit, faisons quelques photos de nuit, pour passer le temps. Journée peu productive et de pas de chance, mais ça nous repose de notre semaine passée.

Repas à l’hôtel vers 19h. Demain, c’est prévu de se lever tôt pour visiter le site au lever du soleil.

Cours de fitness dans la rue !

Cours de fitness dans la rue !

Fleurine on janvier 18th, 2009

8h debout, pas de petit dej, car aujourd’hui c’est cours de cuisine thai. Ca va nous changer des jours précédents !

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OeufsOn vient nous chercher à notre guesthouse, direction le marché pour acheter nos ingrédients. Petite explication d’un tas d’éléments de base de la cuisine thaï avec 15 autres personnes. Nous qui voulions faire un truc un peu moins touristiques, c’est raté. Surtout que c’est un peu le retour sur terre après ces 3 jours de trek avec retour aux sources, c’est un peu dur de se mettre dans le truc.

Mais notre chef cuistot sait faire de bonnes blagues et son rire nous étonne à chaque fois ! « It’s unbelievable !! »

Au menu, salade de papaye (tom yom), soupe de légumes (mmmmh), mango avec du sticky rice (riz gluant sucré, super bon), pad thai (noodles revenu avec des légumes et un oeuf, délicieux) et d’autres…

A la fin, nous avons eu droit à de  l’ »adventure cooking », qui consiste à faire chauffer son huile à fond dans un wok et à rajouter d’autres ingrédients  contenant de l’eau, résultat : une énorme flamme d’au moins 1 mètre de haut, ca c’est de l’aventure ! D’ailleurs plus on est aventureux, plus faut mettre d’eau. Et bien on a même pas fait brûler nos plats respectifs!

(note pour plus tard, ne pas rajouter de l’eau dans de l’huile chaude dans sa cuisine perso, hihihi).

Nous finissons cette leçon avec la dégustation de tous nos plats.

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L’estomac, bien rempli, on va acheter notre billet de bus pour le lendemain pour Sukhotai.

Après cette journée, nous allons nous faire un massage thai par des masseurs aveugles. A priori, ils ont un meilleur contact et savent où trouver les bons points pour faire pression, caractéristique d’un massage thaï. Effectivement, ils savent, et des fois, c’est pas indolore. C’est avec un rire crispé que Fleurine regarde la face encore plus crispée de Jean-Marie dès que sa masseuse appuie un peu fort ! Le plus désagréable est surement quand le masseur te remue le ventre, avec l’impression que l’estomac se balade un peu partout !

Un fois remis tout notre corps d’aplomb, direction le dodo.

Fleurine on janvier 18th, 2009

Nous voilà de retour en France après un voyage de 30h. Inutlie de préciser qu’on est crevé? 😉
En tous cas on rentre d’un merveilleux voyage avec tout plein de belles images. La Thaïlande est un pays magnifique avec des régions tellement différentes. Et nous sommes loin d’avoir tout vu !

Tous les récits sont écrits, on devrait les mettre en ligne très prochainement, en tous cas demain il devrait déjà avoir de nouvelles photos, dès qu’on aura trié nos 2000 clichés (pas d’inquiétude, oui oui on va trier pour vous épargner le WE diapos !!)

Il est minuit (6h du matin en Thaïlande), on va faire dodo ! 🙂

Chema on janvier 14th, 2009

7h, on se lève. Tous les karens ont déjà mangé et ils préparent notre petit déj (pain toasté tenu dans du bambou) ainsi que notre repas du midi.

Le chasseur est tout fier de nous montrer son piège à souris qui a fonctionné. Ah oui, la souris est bien là, prisonnière dans un petit bambou où du riz avait été placé. L’animal est rentré à l’intérieur et quand il a atteint le bout, un petit lasso est venu étouffer la pauvre petite bête. C’est vraiment du McGiver!!

La souris est grillée devant nos yeux (hmm la bonne odeur de poils grillés si tôt le matin, et oui, on dépèce pas !) et seul Jean-Marie est capable d’en grignoter un bout (histoire de pas refuser). Faut dire que la souris de la veille séchée au feu pendant un temps indéterminé nous revient à la bouche, et ça coupe l’envie…

Ah tiens, le chasseur a également attrapé un oiseau! Déplumé, grillé à son tour, nous le goûtons histoire de dire: j’ai goûté. C’est pas mauvais du tout, même très  appréciable si on l’avait mangé un peu plus tard dans la journée…

9h nous reprenons la marche. Cette fois nous avons mis nos tongs pour aller dans l’eau, et nous remontons ainsi une grande partie de la rivière. Pas facile de marcher si longtemps avec ce genre de chaussures. D’ailleurs Fleurine a une de ses semelles qui se détache. Pas grave, une ficelle prise sur un sac, un énorme couteau pour faire des trous dans la chaussure, et en 3 minutes c’est réparé.

Nous atteignons enfin l’entrée d’une grotte: avec des flambeaux de bambous, nous la traversons. Génial, il fait vraiment noir à l’intérieur, seules les lumières des flambeaux nous illuminent le chemin.

p1000982.jpg La grotte traversée, nous faisons une pause goûter: crabe et grenouilles ramassés en chemin. C’est fou, nous on galère a marcher, et les karens nous attendent sans arrêts et on même le temps de chasser ce qu’ils trouvent!

Après 2h de patauge, il faut remonter une montagne. Là encore on galère avec la pente et les karens s’occupent comme ils peuvent: ramassage de bambous et taillage pour nous faire des plats, verres et couverts à ramener.

Après la pause déjeuner au sommet, une voiture nous attend: la rando est finie, nous avons 3/4h de voiture à faire pour rejoindre le point de départ. Dans l’arrière du pickup, nous sommes 8 plus les sacs. On se serre un peu. Nous atteignons un village, la voiture ralentit et 4 filles montent elles aussi avec nous. 12 à l’arrière, 3 à l’avant, à 15 on se tient pas mal chaud dans la voiture !!

Voilà nos 3 jours de treks se terminent. Afin de remercier personnellement les karens qui nous ont accompagnés ils achètent des trucs à manger à ramener dans leur famille que nous allons payer. C’est le seul moyen de leur dire un grand merci pour cette merveilleuse expérience. Même Tee est émus de voir partir « ses cousins » qu’il ne voit pas souvent; ce sont toujours des personnes différentes qui l’accompagnent.

3h de route nous attendent. On s’arrête à mi-chemin pour se baigner dans une rivière, celle qui passe à Chiang Mai et va jusqu’à Bangkok.

Nous arrivons vers 18h et ne trouvons pas trop les mots pour remercier Tee de cette excursion.

C’est sûr, il doit avoir une centaine de personnes qui proposent des treks. Mais nous sommes certains d’avoir trouvé LE trek qui nous aura fait vivre …. et éco-responsable.

Nous finissons la journée avec un bon repas italien avec Claudia et Andreas, pizza-pâte, car ces 3 jours nous en ont fait voir des vertes et des pas mures (c’est le cas avec les olives auxquelles on a eu le droit!!).  On décide d’aller se faire faire un massage thai. Dommage, le centre de massage auquel on voulait aller ferme. On reporte ca à demain.

Petit tour à l’énorme « sunday market » de Chiang Mai. On achète pas grand chose, on veut pas s’encombrer, pourtant, ca vaut le coup ! et le cout !

Petite note perso pour notre ami Andreas: « promis, jamais on ne remangera de souris si tu n’es pas là! »

Fleurine on janvier 13th, 2009

Sachant qu’on a eu quelques remarques, on tient a retablir la verite: il fait super chaud ici, meme dans les iles !
C’etait juste une petite pensee pour vous qui vous caille (et pour nous qui allons VRAIMENT nous cailler au retour!)

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Au passage, 2 nouveaux recits en ligne: les 2 premiers jours du trek.

A bientot !!

Fleurine on janvier 13th, 2009

5h du matin, 1 cocorico lointain, puis la réponse d’un deuxième cocorico un peu plus proche, puis la réponse d’un 3ème plus proche et finalement un quatrième répond et se trouve … sous notre hutte !! Et c’est parti pour 2 h de coq, avec un froid qui ne s’est pas fait oublié !

Petit déjeuner européen d’oeufs et de toasts grillés au feu de bois à l’aide de bambous.

img_7322_resizeNous quittons les lieux vers 8h30 pour la visite du village : rencontre avec une tisseuse (d’ailleurs si une femme karen ne sait pas tisser, adieu au mari et à sa descendance, elle n’est bonne à rien), avec une famille qui distille son whisky de riz (chaque famille fait le sien) on y goute évidement , et avec la famille du « holy man » où nous buvons du whisky bénit. Dur dur de boire du whisky si tôt! Mais il n’est pas possible de le refuser, la cérémonie est faîte pour nous protéger. C’est impressionnant de voir la descente qu’on certains karens…

2h plus tard, quelques grammes d’alcool dans  le sang en plus, nous partons pour la suite du trek. ½ heure plus tard, nous nous arretons à un autre village dans la maison du « holy man », et nous dégustons à nouveau de whisky (chouette les trek comme ca!). Nous avons droit à goûter notre première souris, qui avait séché pour conservation au dessus du feu de la maison mais on ne sait pas depuis combien de temps ! Le goût est trop fort et pour une fois, le whisky est le bienvenu pour faire passer le morceau.

Le trek continu par une grande descente jusqu’à la rivière. Nous sommes contents qu’il ne pleuve pas vu la descente que c’est et nous restons impressionnés par les gens qui nous accompagnent de les voir descendre si facilement avec seulement des tongs aux pieds. D’ailleurs on croise des karens qui eux, remontent des bambous et pour avoir essayé de les porter, c’est au moins 50kg. C’est simple, le fait d’avoir cette charge sur les épaules est déjà suffisant et il est difficile de faire un pas, eux sont en tongs et se tapent une côte assez raide, et surtout d’une allure très raisonnable.

img_7364_resizeLa rivière atteinte, nous grignotons le repas préparé le matin dans la famille: un plat de nouilles aux légumes grillés (miam!), le tout gardé au chaud dans une feuille de bananier.

On continue la marche et atteignons le camps pour la prochaine nuit en milieu d’après-midi: une belle grande cabane (en bambous!) au bord de la rivière. Il y a tout ce qu’il faut: assiette en bambou, verre en bambou, cuillère creusée dans du bambou !

Pour la cuisson du riz c’est pareil, on met de l’eau et le riz dans le bambou et on laisse chauffer au dessus du feu. Ca marche super bien !

Pendant que nous allons prendre notre douche dans la rivière avec du shampooing fabriqué par Tee (feuilles d’un végétal particulier qui a bouillit dans le l’eau), les karens nous accompagnant (5 au total) préparent le repas, dont la poule qu’ils ont trimbalé vivante toute la journée dans un sac, sans pitié les mecs.

C’est un superbe festin qui nous attend à la lueur de bougies, avec plein de plats différents.

Nos accompagnateurs ont chacun leur rôle et parmi eux il y a le « fisher-man »: il sait pêcher comme ça dans la rivière. Petite démonstration qui n’aura pas été fructueuse pour le poisson, mais il trouvera tout de même des crabes et une grosse grenouille. C’est là que c’est marrant: il attrape la grenouille, lui tire une jambe pour plus qu’elle puisse sauter, la vide (elle bouge encore!) et l’embroche sur un baton pour aller la faire griller sur le feu. Nous la voyons encore bouger et 5 minutes plus tard elle nous est proposée pour dégustation… quand je pense que souvent la France est mal vue parce qu’on mange des cuisses de grenouilles… au moins chez nous on ne les voit pas bouger et ne sont pas embrochées vivantes ! Ceci dit c’est très bon !

Il y a également le bambou-man, il sait tout tailler avec sa machette dans du bambou : cuillère, baguette, verre, plat, bambou pour la cuisson du riz …. C’est un peu le McGyver de la forêt avec des bambous.

Il y a le jeune, son premier trek, et pour le bisuter il lui fait goûter nos plats non épicés. Il trouve ça vraiment pas bon et sans goût (au moins ça nous en fera plus!!) Il aide tout le monde.

Il y a celui qui s’occupe des animaux, qui les prépare et les fait cuire. En effet, pendant la durée de notre séjour, nos accompagnateurs chassent dès qu’il voient un animal, une souris au lance pierre, un poisson, un crabe d’eau douce, un grenouille fraichement pêchée, la poule qu’ils ont trimbalée…. Il faut donc quelqu’un qui s’occupe de tout ca !

Le cinquieme est Tee, notre guide qui adore qu’on lui pose plein de questions sur le mode de vie des Karen.

p1010001.jpg A la fin de notre festin, le chasseur part chercher le petit déjeuner.

Claudia et Fleurine sont allées se coucher jusqu’à qu’elles voient Tee revenir en courant, appeler (en karen) un autre gars et repartir en courant: qu’est ce qu’il se passe? Il paraît affolé mais nous ne comprenons pas.

Jean-Marie et Andreas sont eux dans l’action: le chasseur a simplement repéré une souris et à du mal à l’attraper. D’ailleurs ça sera mission impossible, mais il ramènera tout de même une bonne quinzaine de grenouilles, des crabes et des araignées de nuit. Qui c’est qui va se régaler demain matin au petit déj?!!

Nuit difficile, très froid et notre dos ainsi que nos fesses (pourtant grassouillettes!) ne sont pas habituées à enchaîner des nuits à la dure. C’est avec impatience qu’on attend le lever du soleil.

Fleurine on janvier 13th, 2009

2 janvier à 7h30 :

nous sommes au rdv du trek, mais pas de guide. Il arrive à 8h15 (3/4h de plus de dodo qu’on aurait pu faire!!) en nous expliquant qu’il ne voit pas souvent ses amis et qu’hier soir il a trop fait la fête. Ah ben ça promet!!

Il nous donne du thé et du café, au moins 3 tasses chacun, nous assurant que nous partons 3 jours et que nous devons prendre des forces. Idem avec les bananes et les oranges…

Nous mettons également nos affaires de valeurs (permis, ordinateur, argent…) que nous n’allons pas amener dans une « safety-box »: un papier journal enroulé dans du scotch. Ah c’est sûr, il n’y a pas plus safety !

p1010008.jpg 9h30, nous partons. Heureusement qu’on est venu pour 7h30. Mais on se dit qu’on va récupérer dans la voiture et dormir pendant les 3h de route.

Haha, c’est ce qu’on croyait! La voiture arrive et il s’agit d’une sorte de pickup. 3 places à l’avant (pour le guide et les 2 chauffeurs) et derrière 2 banquettes qui se font face, en plein air, comme dans une remorque. L’aventure commence! (et on a payé combien pour ça?!!)

Petite halte dans un marché pour les courses alimentaires des prochains jours, et c’est repartit. Nous arrivons à destination en début d’après-midi où nous avons un petit repas (super soupe + riz-omelette). Nous rencontrons 2 autres gars qui viennent de finir le trek et nous garantissent que nous allons passer 3 merveilleux jours. Parfait ça !

15h, début du trek. On ne prend que notre bouteille d’eau et c’est partit pour environ 2h30 de balade où Tee (notre guide) va nous expliquer tout plein de choses: le fonctionnement des villages, la culture du riz, celle du tabac…

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Les Karens

Les villages karens (ceux que nous allons visiter) comportent souvent une grande même famille. Après 3 générations il est possible de se marier ensembles.

Le village est au milieu d’une partie « agricole » où le riz (90% de la culture) est cultivé (les 10% autres sont les légumes divers: choux, carrotes, tabac, piments, gingembre..). Chaque famille reçoit une parcelle de champs en fonction du nombre de personnes qui compose la famille. Le riz (ou légumes) est cultivé sur 1 année, puis le champs est mis en jachère pendant 5 ans. Pendant ce temps chaque famille aura un nouveau champs et retrouvera le 1er 5 ans plus tard. C’est le « head-man » du village qui décide et distribue les parcelles cultivables aux familles. Chaque village a également son chaman ou « holy man » qui guérit  et a la connaissance des plantes médicinales. Le head man parle thaï et dialogue avec le monde extérieur. En effet, la langue principale de karen est le karen qui ne ressemble en aucun cas avec le thaï. (« tablu nibonita » signifie bonjour, merci, au revoir).

Autour de cette partie agricole se trouve la forêt communale. Les karens chassent et cueillent les plantes dont ils ont besoin. Quand on dit chasser, ce n’est pas forcément du gros gibier, mais cela peut être n’importe quel animal sauvage (souris, rat, oiseau, porc sauvage, araignée, singe…) sauf un type de singe, le « gibbon » car sacré. Les autres animaux qui sont proscrits de leur nourriture sont les chats, les chiens et les éléphants, car ils sont domestiques.

Maison karenLes karens vivent dans des huttes, construites de bois et de bambous pour l’essentiel. Le toit qui les surplombe est réalisé avec du bambou séché et déroulé sur la longueur. Il existe 7 sortes de bambous différents dans la région où nous étions : des fins, des gros, des légers, des lourds… Les huttes sont construites sur des pilotis à 1 mètre du sol environ.

L’intérieur d’une hutte est souvent constituée d’une seule pièce de 10 à 15 m²  où l’on y mange et on y dort. La pièce contient également un espace pour un feu qui est perpétuellement entretenu. On y prépare la cuisine à l’aide de l’unique wok pour les plats, et  d’une marmite pour des soupes, ou cuire le riz. Ici, pas de chaise et pas de lit, tout se fait à même le sol. La poubelle organique se glisse à travers le petit centimètre qui sépare les planches de bois du plancher. Cela permet de donner à manger aux poules et aux cochons qui sont sous la maison.

Les karens boivent ce qu’ils appellent du whisky de riz, et ils en sont très fiers. Il le fabrique, comme son nom l’indique, à partir de riz cuit pendant plusieurs heures, puis fermenté avec sûrement des plantes et finalement distillé.

Une fois la bouteille ouverte, on remplit un verre commun qui est passé à une personne qui le boit cul sec puis le rend pour être à nouveau remplit et ainsi de suite. La bouteille se finit assez rapidement finalement!

Les karens vivent presque en totale autarcie, les uniques objets essentiel qu’ils achètent à l’extérieur sont quelques vêtements, des briquets, et tout le nécessaire pour l’école du village.

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Sur le passage, nous goûtons des olives supers aigres, et des fruits rouges dont nous n’avons pas retenu le nom. Nous avons droit à une explication pour la création d’un coton-tige express. Prendre une plume d’oiseau, enlever les poils de la plume et laisser 1cm à une extrêmité. Le tour est joué !

Hop, on descend dans la vallée, on traverse une rivière, on remonte et 3h de marche plus tard, nous arrivons à notre village karen où nous allons y passer la nuit.

Une fois le repas fini, les villageois nous invitent à envoler les fameux lampions de la nouvelle année. Quelle joie sur leurs visages lorsque ces lampions s’envolent !

Nous partageons un moment avec notre famille d’accueil pour préparer notre repas que nous dégusterons par la suite. Nous essayons de baragouiner quelques mots avec les villageois mais la conversation s’arrête après quelques secondes, barrière de langue oblige. Nous nous sentons totalement étranger avec ces personnes, mais notre guide nous rassure en nous indiquant que le villageois sont bien plus timides que nous. JM se fait traiter de « monkey » étant donné mes quelques poils sur les bras! Nous rigolons et buvons pas mal de whisky de riz. En tous cas, rester assis sur le plancher en bois pendant plusieurs heures ça fait mal aux fesses !!

10h du soir, dodo sous notre moustiquaire et enveloppé dans notre drap, sur un plancher qui change du matelas habituel.

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Chema on janvier 12th, 2009

Bonjour a vous depuis Krabi !!

Nous avons fait un tour sur les iles et commencons a s habituer au froid.

JM dans le froid

JM dans le froid

Fleurine se caille !

Fleurine se caille !

Nous avons mis de nouvelles photos dans notre galerie photos !!

Plus que 2 jours sur les iles et apres, direction Bangkok, histoire de finir le voyage avec quelques achats.

Fleurine on janvier 11th, 2009

Merci aux nombreux messages recus pour mon anniversaire !!!! (Fleurine)
Passer son anni au soleil oui c’est tres agreable et je pense que c est la premiere fois que je le passe en maillot de bains, mais recevoir des messages de ses proches a l’autre bout du monde, ca fait du bien aussi! 🙂
On a fait une photo a l’occasion mais ayant change de carte memoire on ne l’a pas sur nous, ca sera pour plus tard…

Vue de notre chambre d'hotel (oui oui!)

Koh Tao

Dernieres news Thailandaises: Nous avons quitte Koh Tao et avons pris la direction de Phuket pour finalement s arreter a Krabi, sur le continent, en changeant d’avis en cours de route. Je vous promet qu’il n’y a pas plus indecis que nous!!!
Il y a tellement de possibilites que nous changeons sans arret d’itineraire.

Krabi: point de depart pour faire des excursions sur les iles.
Pour vous faire envie:
– Photo aerienne de la region de Krabi: http://www.surfersvillage.com/img/st/krabi%20ariel%20view.jpg
– Photo de la ou on va faire du bateau demain: http://www.climbing.com/exclusive/above/Chicken-Island08.jpg

Pour vous rassurer: il fait pas si beau que ca… 😉

Petite ile proche de Koh Tao

Petite ile proche de Koh Tao