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Retour en arrière: Trek dans la région du Langtang et de Gosaikund

juillet 15, 2011 By: Pepifleuf Category: Népal

L’avion approche de Kathmandu. Sous nos pieds nous découvrons une vallée complètement plate avec des petits immeubles colorés et éparpillés. Par-ci, par là une colline surgit brusquement du sol, couverte de rizières en terrasses. Et puis il y a ce temple que nous voyons, plus haut que le reste et couvert de nombreux drapeaux népalais. Ce que nous ne savons pas encore, c’est que nous allons passer nos premiers jours à 200m de ce temple  !

Notre guide Chhongba de l’association Shakti Népal vient nous accueillir à l’aéroport. Hop on embarque à 5 dans une voiture plus petite qu’une twingo avec nos sacs sur le toit et c’est parti dans la jungle de la circulation de Kathmandu. Nos yeux se posent partout, notre nez s’ouvre à ses nouvelles odeurs, notre esprit enregistre toutes ces choses longtemps rêvées mais jamais imaginées comme telles.

Nous logeons dans le quartier de Bodnath, un peu à l’écart du centre ville. Chhongba nous pose à l’hôtel et on se donne rendez-vous pour le souper. Parfait, le temps de s’installer et d’une bonne douche pour se remettre du trajet. A 17h30 nous sortons de la chambre et là, c’est le choc : la nuit est tombée, il fait complètement noir. Pas un seul lampadaire, pas une seule lampe quelque part, la ville est plongée dans l’obscurité. Nous apprendrons plus tard qu’il n’y a plus assez d’électricité pour fournir en continu de l’énergie à la tentaculaire Kathmandu qui grossit de façon anarchique chaque jour. Seulement 2 sessions de 4h d’électricité par tranche de 24h selon un calendrier quotidien. Ce soir, nous aurons l’électricité de 1h à 5h du matin.

Quelle sensation étrange de découvrir une ville sous la lumière de sa frontale et de quelques bougies dont se contentent les habitants ! Il y a du monde dans la rue, des enfants, des mendiants, des vendeurs, des pèlerins qui viennent régulièrement prier autour du temple de Bodnath en en faisant 3 fois le tour selon la tradition bouddhique, dans le sens des aiguilles d’une montre.

Chhongba nous attend dans un petit restaurant où nous dégustons nos premiers plats népalais à la chandelle, assis sur un canapé défoncé.

Nous rejoignons nos lits dans un mélange de fatigue et d’excitation de se retrouver là. C’est parti pour 4 mois d’aventure !

1h du matin : l’électricité est revenue, qui a touché à l’interrupteur ?!!

3h du matin : des tambours, une flûte plaintive… nous logeons dans l’enceinte d’un monastère et les moines sont matinaux…

Nous passons nos 2 premiers jours à Kathmandu à la découverte de notre quartier et de celui de Thamel, le quartier touristique de la capitale.

Temple de Bodnath

Temple de Bodnath

Temple de Bodnath

Dubar square, proche de Thamel

Premier jour du trek :

5h du matin, nous avons rendez-vous avec Chhongba pour partir au bus.

5h30, toujours pas de guide. Coup de téléphone (ça serait quand même dommage qu’il nous oublie !), petit problème de taxi, il arrive dans 5 minutes.

5h50, Chhongba arrive tout essoufflé. Vite le bus part dans 40 minutes !

5h55 nous sommes dans le taxi qui a bien compris que nous étions en retard. On se cramponne !

6h26 : ouf le bus est encore là ! On sort en courant, on attache les sacs sur le toit est c’est parti pour …. 10h ! On fait connaissance avec Sherku et Kusang, nos porteurs, 2 adorables gars qui seront à nos petits soins.

Les bus locaux

On nous avait prévenus que nous aurions nos plus grosses sensations lors du trajet en bus. Le début n’est pas si impressionnant que ça. Certes la route tourne pas mal mais l’état est plutôt bon. Et puis petit à petit la route se rétrécit, le goudron se transforme en terre poussiéreuse. Et le ravin se fait de plus en plus profond.

Fabuleux paysage... mais vertigineux !

Accident de bus

Pepito : « Fleuf, ne regarde surtout pas par la fenêtre ! »

Quelle est votre première réaction quand on vous dit ça ? Forcément mes yeux se tournent immédiatement dehors et j’aperçois un bus dans le ravin dans une position verticale inhabituelle.

Fleuf : « Mais pourquoi tu me montres ça ?!!!

– Ah mais non, je t’avais justement dit de ne pas regarder ! »

Le bus s’arrête régulièrement pour charger ou décharger personnes, sacs de riz, poules, chèvre… à l’intérieur nous devons être plus de 40 pour normalement 25 places. Sur le toit ce n’est pas mieux, les cages de poules s’entassent et la chèvre, debout, tente comme elle peut de garder son équilibre parmi les trentaines de personnes qui sont assises là-haut.

 

Chargement de poules

On s’arrête à quelques postes de contrôle  qui font descendre les gens du toit, c’est interdit. On passe le contrôle et environ 50m plus loin, tout le monde réembarque sur le toit.

Les dernières heures sont éprouvantes, les sensations fortes sont finalement bien là. On ne peut que faire confiance aux freins du bus qui prend un peu trop de vitesse à notre goût dans les descentes, on sert les fesses à chaque virage quand on voit le fond de la vallée à des centaines de mètre dessous, et on prie pour ne pas croiser.

On atteint finalement Syabru Besi avec soulagement sans penser au retour que nous devrons faire dans 12 jours !

Première nuit bien agréable, on récupère du trajet en bus où nos « grandes » jambes sont restées coincées de trop longues heures entre des sacs de riz et le siège de devant.

Deuxième jour :

C'est parti pour 11 jours de marche !

Petit singe des montagnes

Journée de 5h de marche environ, dans un décor enchanteur. Nous passons notre premier pont, nous grimpons nos premiers (et loin d’être les dernier) escaliers, qu’on redescend de l’autre côté à peine arrivés au sommet, pour en remonter d’autres quelques mètres plus loin.

Nous longeons une jolie rivière, on aperçoit des singes, et on grimpe assez fort pour terminer la journée. En fait quand on nous annonce 1000m de dénivelé en une journée, il faut savoir qu’on va en faire probablement 50% de plus, le Népal étant une succession de montées et de descentes ! Welcome to Nepal !

 

Premier pont népalais

Et ça continue...

Vieille femme lors de la pause du midi

Boubou se remet des efforts devant un bon plat !

Notre premier lodge, tout en longueur, est installé sur une pente, nous offrant une magnifique vue sur la vallée plus bas et sur les premiers sommets enneigés juste en face de nous.

 

Premier lodge du trek

 

Troisième jour :

On monte, on descend moins que la veille. On traverse une forêt, puis une plaine avec rhododendrons en boutons et quelques ponts. On atteint 3000m d’altitude où des militaires tamponnent notre permis de trek. Et on atteint le village de Langtang avec plaisir en fin d’après-midi. Il commence à faire froid. Dans la soirée quelques flocons de neige viennent nous rappeler que la saison froide n’est pas encore totalement terminée.

 

Sur la route...

Sur la route...

Lodge du déjeuner

Préparation du repas

Des ponts, toujours des ponts...

Petit garçon dégustant un yaourt au lait de yak

Arrivée à Langtang

Moulin à prière, à eau. Attention, à contourner par la gauche

Quatrième jour : journée de repos

Pour nous habituer à l’altitude nous passons la journée dans le village de Langtang. Ce n’est pas juste un regroupement de lodges pour touristes, mais un village habité par des personnes qui y vivent toute l’année, qu’il pleuve, vente ou neige. L’hiver c’est jusqu’à 1m de neige qui peut s’accumuler dans les ruelles et les toits du village.

Village de Langtang

 

 

Préparation du thé tibétain

Chhongba nous fait visiter le monastère tout de bois et sur le passage, des habitants nous invitent à boire du thé tibétain. En effet la majorité des habitants sont exilés du Tibet et qui se sont installés là il y a plusieurs dizaines d’années.

Le thé tibétain, c’est cet étrange thé salé au beurre de yack. La première gorgée est étonnante et puis on s’y fait doucement… mais le soucis réside dans chaque habitation où nous nous rendons, on nous prépare une énorme théière qu’il faut totalement finir avant de repartir, question de politesse. La première fois ça va, la deuxième est un peu plus dure, la troisième fois on n’en peut plus, on a l’impression de boire du beurre fondu !

La technique : boire doucement et laisser les autres terminer leur tasse en premier comme ça ils se feront resservir alors que vous boirez toujours votre première tasse !

Nous sommes touchés par l’accueil qui nous est réservé par les habitants. Les enfants nous sourient, tout le monde nous dit bonjour. Mais parfois nous ressentons aussi que nous sommes une source potentielle de revenus pour eux et n’arrivons pas toujours à distinguer si les gens sont intègrent avec l’accueil qui nous ai fait. Mais nous ne pouvons pas rester insensibles à leur situation souvent très précaire et nous leur en somme infiniment reconnaissants de nous inviter chez eux, même si c’est pour tenter de nous vendre en partant un petit bracelet.

Vieilles dames vers le monastère

Les enfants passent leur journée dehors

Les drapeaux, présents sur toutes les maisons

 

Cinquième jour :

La journée s’annonce tranquille : 400m de dénivelé, fastoche ! La grisaille de la veille a laissé place à un magnifique soleil. Le panorama est tout simplement superbe, et au fur et à mesure que nous grimpons nous nous rapprochons de ces si hauts sommets.

Sur la route ...

Nous atteignons le petit village de Kyangi Gompa pour le repas de midi que nous prenons sur la terrasse, au milieu d’un cirque de hauts sommets enneigés.

Boubou à Kyangi Gompa

 

 

D’avance on savoure la sieste que l’on va effectuer au soleil. Sauf qu’on n’avait pas prévu que Chhongba allait arriver et nous dire « C’est bon vous avez bien mangés ? Alors c’est reparti ! » Comme ça c’est reparti ?

Oui, petit changement de programme : le temps est magnifique aujourd’hui alors il faut en profiter pour faire la petite « colline » environnante car le « petit » pic prévu pour le lendemain risque d’être annulé s’il fait mauvais temps, et surtout il y a un grand risque de ne pas pouvoir aller au sommet à cause d’une trop grande quantité de neige.

On attaque donc la « colline » en début d’après-midi. Il faut savoir que la colline s’élève quand même à 4700m. On interroge donc Chhongba :

« Mais pourquoi parles-tu toujours de colline ? »

« Oh parce que ce n’est pas haut du tout, c’est juste une colline »

« … »

N’empêche que la colline et ses 1000m de dénivelés nous auront bien fait baver. La montée se fait en 2h30 par une pente raide. Le chemin serpente en petits virages. Nous montons doucement mais surement. Chhongba nous montre le sommet. Quoi, déjà là ? Oui oui ! Nous atteignons avec grand plaisir le sommet d’un petit pic rocheux couvert de ces traditionnels drapeaux népalais. Sauf que nous n’avons pas l’impression d’avoir gravi 1000m de dénivelé… sauf que ce n’est que le 1er sommet et que Chhongba ne voulait pas nous décourager !

1er sommet

1er sommet

Nous sommes fatigués mais ça serait trop bête de s’arrêter là. Et puis la pente se fait plus douce, même si les abords sont légèrement plus vertigineux. Et enfin le voilà le sommet, le vrai, enneigé. Des dizaines de drapeaux flottent dans le vent, nous posons également le notre. On y est arrivé !

 

Superbe panorama, autant sur tous les sommets aux alentours que sur le glacier voisin. Comme une carte postale ! Nous sommes heureux.

Le soleil baisse tranquillement et c’est l’heure du retour, mais malgré ça Chhongba nous laisse savourer le plaisir d’être arrivés au plus au sommet que nous effectuerons pour notre premier trek. A ce moment là nous oublions toutes les douleurs, toutes les difficultés éprouvées, ce n’est que du bonheur.

Sherku et Kusang sont également contents d’être là, c’est la première fois qu’ils gravissent « la colline ». Ils prennent des photos avec leur téléphone portable pour leur profil facebook !

 

Vue du 2nd sommet

Nous aussi on accroche nos drapeaux !

 

2ème sommet: on y est !

 

 

2nd sommet

Cette fois le soleil se fait bas, il faut y aller. Les montagnes s’éclairent d’une belle lumière rose-orangée, on ne regarde pas où on met les pieds, nos yeux restent fixés sur les sommets qui changent continuellement.

On redescend...

Coucher de soleil sur les sommets

Coucher de soleil sur les sommets

 

 

Nous atteignons le lodge à la tombée de la nuit, de justesse pour y voir quelque chose, évidemment toutes nos frontales étaient restées au lodge !

Le dhal-bat du soir (littéralement riz-lentilles), ce plat de riz accompagné d’un curry et de légumes (le tout à volonté), dégusté autour du feu, est bien plus apprécié après une si belle journée.

Sixième jour :

Nous aurions pu nous rendre au sommet du Tsergo Ri aujourd’hui, malheureusement la situation météorologique étant incertaine nous préférons passer une journée plus reposante et rester sur la belle ascension de la veille. Et nous avons bien fait, le temps se dégradant en milieu de journée.

Journée plus reposante dit quand même 6h de marche ! Pas de dénivelé par contre, nous nous enfonçons dans la vallée en longeant le cours d’eau du Langtang. On en profite pour demander comment ça se fait qu’avec tant d’eau et de barrages au Népal il n’y ai pas assez d’électricité.

Chhongba nous explique que le Népal est en effet le 2nd pays au monde le plus irrigué après le Brésil. Beaucoup d’eau donc, permettant la construction de barrages hydrauliques. Sauf que le Népal n’étant pas très riche et n’ayant pas besoin non plus de beaucoup d’électricité il demande l’aide entre autres de son grand voisin, l’Inde, pour la construction.

Les barrages étant donc financés par l’Inde, le Népal lui vend l’électricité produite et n’a plus l’argent pour pouvoir lui en racheter. Toutes les ressources partent donc à l’étranger. Et la situation s’empire car les demandes en électricité sont de plus en plus fortes principalement à Kathmandu, cette ville qui a grossit de manière anarchique suite à la fuite des paysans persécutés par la répression Maoïste des années 2000 (les Maoïstes sont maintenant au pouvoir).

Nous rentrons au lodge en milieu d’après-midi. Le temps s’est couvert, nous restons au près du feu pour tenter d’y trouver un peu de chaleur.

Dans les hautes vallées

Dans les hautes vallées

Les rivières gelées

Pique-nique à l'abri du vent

Les hautes sommets, de + de 6000m

Septième jour :

Notre bouteille d'eau dans la chambre: la nuit a été froide !

Que c’est dur de sortir de son duvet le matin, la température a été négative pendant la nuit ! Sortir de la chaleur de son duvet et enfiler des vêtements froids… il faut faire vite pour aller encore plus vite auprès du feu et manger un porridge !

 

Aujourd’hui nous redescendons jusqu’au lodge du premier jour. Longue journée de descente agrémentée de pauses régulières de thé.

A 3000m d’altitude on repasse par le poste militaire, on vérifie à nouveau notre permis de trek.

Nous atteignons avec grand plaisir le lodge. Il fait doux, et surtout il y a une douche, et chaude ! des petites choses simples font parfois un grand plaisir ! On se permet même une bonne bière pour cette première partie du trek effectuée.

 

On repasse par le village de Langtang

 

Huitième jour :

Sur le papier il n’y a pratiquement pas de dénivelé. Ca, c’est sur le papier.

En pratique on descend 1000m pour en remonter 1200. Et c’est tout de suite plus difficile !

On descend en bas jusqu'au pont, pour remonter encore plus haut de l'autre côté

 

 

Nous quittons la vallée du Langtang pour découvrir celle de Gosaikund. La végétation change, les montagnes aussi. Nous ne voyons pas encore de sommets enneigés, nous longeons des bambous, des cultures en terrasses. Des cultures en terrasses que nous grimpons en fin de journée de marche pour nous rendre dans le village de Thulo Syabru tout en hauteur. Les dernières marches sont difficiles mais le lodge est là, tout au sommet sur une crête, et permet d’observer un superbe panorama sur les vallées de chaque côté.

Des escaliers... et encore des escaliers !

Le village de Thulo Syabru tout en hauteur se cache dans les cultures en terrasses

Notre chambre, au sommet d'une crête

Neuvième jour :

Courte journée de marche, mais au niveau difficulté, c’est dans le top des journées difficiles ! Nous réalisons 1000m de dénivelés en … 2h20. La montée est très rude et même les porteurs d’habitude assez peinards en bavent un peu (un peu !)

L’atmosphère est étrange car au loin sur un autre versant il y a un incendie, ce qui fait que le soleil voilé et le ciel rosé nous apparaissent comme lors d’un coucher de soleil.

La pause du midi après cette montée est la bienvenue. On s’attarderait bien mais il fait un peu froid et il faut continuer la marche. On repart donc pour … 3/4h de marche !

« Quoi, on est déjà arrivés ?!! » Alors ça c’est de la surprise ! Nous atteignons le lodge en milieu d’après-midi, nous sommes dans un superbe hébergement, et on peut même faire une petite sieste au soleil. Un régal !

Vue sur le village posé sur sa crête

Les temples, partout, même au milieu des forêts

Quelques passages neigeux

Temps libre le soir pour faire des parties de billard local

Dixième jour :

Dernière journée d’ascension. Après un court passage sous des pins (oui oui), on atteint une raide pente. On aperçoit au loin le lodge où nous allons manger, ce n’est pas très loin, mais très haut ! Chaque pas nous en rapproche un peu plus, mais ça nous parait toujours trop loin encore. Le vent s’est levé, il fait froid.

Enfin nous faisons la pause dans un lodge froid. Seul le feu de la cuisine nous réchauffe légèrement.

On se réchauffe !

 

 

Nous repartons sous un vent glacial en direction d’une crête. Nous sommes emmitouflés sous toutes nos épaisseurs mais le vent s’infiltre encore sous la capuche.

La montée dans le froid

Enfin nous basculons sur un autre versant et le vent est totalement retombé. Et nous avons même vite chaud car le chemin suit la corniche et le précipice est plutôt impressionnant !

 

Petite corniche pour rejoindre les lacs de Gosaikund

Gosaïkund, nous voilà au bord des magnifiques lacs de Gosaikund perchés à plus de 4000m d’altitude. Le lodge est situé proche du lac principal. On se réchauffe au bord du feu et Chhongba nous propose de nous balader un peu dans le village. On hésite, il fait froid et on a déjà bien crapahuté. Bon c’est dommage d’être là et de ne rien faire alors c’est parti.

Le lodge surplombe le lac

On longe le lac encore gelé, ce lac mythique. Doucement l’atmosphère sacrée du lieu nous envoûte à notre tour. On entreprend tout le tour du lac, on s’enfonce parfois d’une bonne dizaine de cms dans la neige mais la magie du lieu nous fait totalement oublier le froid et la fatigue accumulée de la journée. On termine le tour du lac par un magnifique coucher de soleil au fond de la vallée que nous surplombons.

 

Onzième jour :

Courte journée pour redescendre au lodge de la veille. Le vent est retombé, le ciel est totalement dégagé et nous nous retrouvons face à un panorama à couper le souffle : devant nous l’immense chaine de l’Himalaya nous fait face. Nous apercevons même au loin des 8000m et la chaine des Annapurnas. Wouah, quel décor ! On resterait des heures à contempler toutes ces montagnes les plus hautes du monde.

La redescente est facile, nous retraversons la forêt de pins. Il fait chaud, il ne manquerait que les cigales et on se croirait dans le sud de la France !

Un lac de Gosaikund sous le beau soleil du petit matin

 

La corniche en sens inverse

Panorama avec au loin les Annapurnas à gauche

 

 

 

 

Douxième jour :

Grosse descente jusqu’à Dhunche. C’est assez raide et nous plaignons les randonneurs que nous croisons, chacun son tour d’en baver !

Nous atteignons notre ville d’arrivée en début d’après-midi où nous déjeunons avant de parcourir le lieu à la rencontre de la vie Népalaise. Retour doux à la civilisation.

Par la fenêtre de l’hôtel nous voyons la route empruntée par les bus… et on pense déjà au chemin qu’il va falloir parcourir, aux précipices que nous allons approcher, vivement le lendemain soir !

Ca redescend raide

Et encore des escaliers !

Fin du trek !

Arrivée au village de Dhunche

Dhunche

Dhunche

Dhunche

La route que l'on va emprunter le lendemain...

 

Treizième jour :

Le bus part à 7h30. 7h45 le moteur est mis en marche, 7h50 on part.

7h51 on s’arrête prendre des passagers qui attendaient depuis 30 minutes le passage du bus à 150m du départ.

7h52 nouvel arrêt. Idem à 7h53, 7h54 ….

On ne sait pas vraiment quand on a vraiment quitté le village finalement.

Il a beaucoup plu pendant la nuit, le chemin est boueux et il arrive au bus de glisser ou de s’embourber. Tellement que tous les passagers ont dû descendre et qu’il a fallu 3 essais au bus pour monter une petite côte.

Le retour, pourtant bien plus court que l’aller, nous parait long. On s’arrête plusieurs fois pour charger ou décharger, pour croiser, pour changer un pneu (même pas crevé!), pour observer un accident mortel qui s’est passé la veille.

Nous atteignons avec soulagement Kathmandu en milieu d’après-midi.

 

On croise...

On croise toujours

On pousse

On change de roue

On discute calmement lors d'un accrochage

Et on longe toujours de beaux mais vertigineux paysages

Enfin, Kathmandu !

Après une telle expérience de vie que nous avons partagés avec notre guide Chhongba et nos porteurs Sherku et Kusang nous ne pouvons pas leur dire au-revoir comme ça à la porte d’un taxi.

Nous partageons un dernier repas tous ensembles dans le 1er restaurant, sur les canapés défoncés et à la lumière de chandelles.

Nous n’avons pas développé dans ce récit plus que ça les rapports, les échanges et le soutient que nous ont donné nos accompagnateurs, ce n’était pas le but, nous dirons juste qu’ils ont été une équipe formidable. Nous n’étions par des touristes accompagnés par un guide et des porteurs, nous étions une belle équipe entière.

 

Merci à vous, Chhongba, Sherku et Kusang !

Si un jour le Népal vous tente nous ne pouvons que vous conseiller le très bon compagnonnage de l’équipe de Shakti Népal. Et en plus d’une très bonne équipe, vous participerez au développement de cette association pour aider des enfants en difficulté à Kathmandu, ainsi qu’à l’aide des personnes de Langtang village à isoler leur maison contre le froid qui sévit le ¾ de l’année.

Les "grands" de l'école construite par Shakti Népal. Un grand MERCI à tous ceux qui nous ont aidés pour leur apporter jeux et fournitures scolaires !

 

Thulo Syabru

Tranche de vie: les transports en Asie 2

juin 29, 2011 By: Pepifleuf Category: Indonésie

Regroupez tous les « Mais qu’est c’qu’il fou cet imbécile? » « Et ton clignotant C…. ! » « Et la priorité, c’est pour les chiens ?!!! » « Avance bon dieu !!! » et toutes les insultes et noms d’oiseaux que vous aurez pu dire à votre volant durant vos 10 dernières années de conduite, vous aurez alors passé l’équivalent d’un après-midi de conduite ici.

Sauf qu’eux, ils ne disent rien. C’est la loi du plus fort, quitte à rouler sur le bas cote pour doubler, à forcer la voiture d’en face à freiner pour vous permettre de faire votre dépassement, à se retrouver à 3 (plus un scooter) en parallèle sur une simple voie double sens, à prendre la file en contre sens afin de doubler tous ces imbéciles qui attendent au feu rouge …

Bienvenue en Indonésie !

Bapteme de scooter pour Delphe en compagnie de Pepito

Bapteme de conduite pour Fleuf

On vous rassure : bien que la conduite à Bali puisse rester différente de la notre, elle est bien plus calme que dans le reste de l’Indonésie. Nous avons donc loué 2 scooters pour 2 jours afin de découvrir la très belle cote est de l’ile.

Petite illustration des paysages traverses en moto ...

A tres bientot pour plus d’images de Bali !

Tranche de vie: le bus

mai 31, 2011 By: Pepifleuf Category: Indonésie

Histoire de montrer aussi les cotes plus durs du voyage et après vous avoir fait surement un peu salive avec les iles Togian, nous allons vous raconter un trajet en bus.

Il est 11h du matin, nous sommes à Balikpapan, une grosse ville à l’Est de Bornéo qui est notre point d’entrée sur cette nouvelle ile. Nous avons déjà passe plus de 30 minutes dans une agence de voyage pour essayer de connaitre toutes les liaisons aériennes qu’il existe sur Kalimantan en vain, puis encore 30 minutes à trouver un distributeur qui peut nous donner plus de 100 euros en une fois pour limiter les frais bancaires, en vain !
Nous voici au terminal de bus. Nous voulons nous rendre au sud, à Kandangan mais on ne sait pas combien de temps cela va prendre. Les vendeurs de tickets nous proposent d’abord un ticket pour un bus de nuit climatisé qui mettrait 12h. Mais voyager de nuit sur de mauvaises routes, par expérience on sait que ce n’est pas fameux. Il y a alors un bus non climatisé qui part 1h plus tard et qui mettrait seulement 10h. Parfait ! Il reste peu de places, nous demandons des places au milieu mais vu que nous sommes grands on nous conseille de prendre des places au dernier rang pour pouvoir etendre nos jambes. Ok…
Il est 12h10, le vieux bus arrive. A 12h50, le bus démarre enfin. Et la, on a l’impression de se retrouver dans un grand huit : le chauffeur roule à toute allure telle une montagne russe, prend les virages à une vitesse monstrueuse sans toucher au frein, prenant la file inverse alors qu’il n’y a aucune visibilité. Les dernières places du bus que nous avons sont surélevées (le moteur en dessous de nous réchauffant les fesses) nous sautons donc a la moindre occasion, nous forçant à nous cramponner comme on peu. Et c’est parti pour 10h….
13h10 (20 minutes de bus plus tard) nous voila à attendre un ferry.
« Combien de temps devons-nous attendre ? »
« Oh, peut-être 1h, plutôt 2h… »
« ? » Voila même pas 1/2h que nous sommes partis ! Il n’y a donc pas d’horaires pour les ferrys ? Apparemment non.
1h30 plus tard nous prenons place sur le bateau pour une traversée de 1h. Nous remontons dans le bus qui redémarre pratiquement aussi vite et 20 minutes plus tard nouvel arrêt. Que se passe-t-il ?
« Oh c’est la pause repas, il y en a pour 1/2h »
« Mais nous ne serons jamais à 22h à Kandangan ! »
« A 22h ? Oh surement pas, vous n’y serez pas avant 3-4h du matin ! D’ailleurs pourquoi n’avez-vous pas pris le bus de nuit climatisé ? » Ah ben ca on se le demande !! Parce que tout simplement des vendeurs de tickets n’ont aucune idée des distances et temps de trajets de ce qu’ils vendent…
Imaginez donc, nous assis tout au fond d’un bus aux sièges défoncés sur une route pas en meilleure état, filant a toute allure, sans climatisation, avec un gyrophare bleu (bien lumineux des la tombée de la nuit) placé juste derrière nous pour signaler quand le bus freine (remarquez, ce n’est pas souvent !) et avec des voyageurs qui enchainent clopes sur clopes. Et oui, ici pas de loi anti-tabac, pas même dans les transports !
Le gars à coté de Fleuf arrive à trouver le sommeil lui, le chanceux, sur l’épaule de Fleuf…
Nous arrivons finalement entiers et soulagés à 3h30 du matin. Le bus nous pose au bord de la route nous laissant seuls dans la nuit… heureusement nous avons réservé un hôtel qui nous avait donné les indications pour nous y rendre.
3h40, toc-toc à l’hôtel pour avoir notre chambre.
« Full full, no room ! » essaye de nous faire comprendre le gardien dans un langage ressemblant a de l’anglais.
« Comment ca, mais nous avons téléphoné pour réserver ! »
« Yes, full ! »
« … »
C’est dans les moments comme ca ou se dit : « Mais qu’est ce qu’on fou la ! »
Heureusement un autre hôtel se trouve juste en face. A peine plus cher que notre budget habituel, mais à 3h45 du matin après 15h de trajet chaotique l’heure n’est plus aux négociations.

Bienvenue à Kalimantan, partie indonésienne de Bornéo !

D’un autre coté, c’est aussi ca qui fait que le voyage est plein de surprises, et après coup on en rigole souvent avec les autres voyageurs rencontrés sur la route, qui tous ont des anecdotes similaires.

Comme un poisson dans l’eau

mai 24, 2011 By: Pepifleuf Category: Indonésie

Nous avons été bien silencieux ces derniers temps car nous avons eu une dure mission : trouver le Paradis sur terre. Mais avec force, volonté et persévérance, nous l’avons enfin atteint sur les iles Togian, toujours à Sulawesi.

Nous ne savions pas en prenant le bus depuis le pays Toraja (dernier article) que nous nous embarquions pour un trajet de 35h. Une quinzaine d’heures de bus tout d’abord de 8h à 0h30, qu’on enchaine avec 5h de mini-van de 1h à 6h30 du matin, puis un bateau de 10h à 18h30 et enfin un canot de 19h à 19h30 (ouf !).

Au petit matin avant de prendre le ferry

Coucher de soleil depuis le bateau

Coucher de soleil depuis le bateau

Mais quand on pose enfin notre sac a dos dans un petit bungalow tout proche d’une plage de sable blanc, nous savons que nous avons atteint l’endroit qu’il fallait et que nous avons eu raison de garder patience lors de ce long trajet : nous avons posé les pieds sur l’ile de Malengue au milieu de l’archipel des iles Togian.

D’un coté un magnifique lagon bleu pour la baignade dans une eau à 30 degrés, de l’autre soit une plage de sable blanc depuis laquelle il suffit de chausser masque et tuba pour se retrouver dans un aquarium multicolore, soit en un coup de rame se retrouver sur un long pont en bois pour rejoindre le village sur pilotis des pêcheurs.
Il faut juste faire attention aux oursins aux pointes immenses qu’on … Aie, trop tard, Fleuf s’est piquée : 3 immenses aiguilles sur le dessus du pied ! Heureusement rien de grave, en 1 journée toute trace est effacée…  (contrairement aux égratignures de coraux !)

Le restaurant sur pilotis sur les eaux du lagon

Dans le lagon, méduse non dangereuse (on n'a pas testé)

Village de pecheurs sur pilotis

Un pont relie le village de pecheurs au reste de l'ile. En debut et fin de journee l'activite y est importante

Au coucher de soleil

 

 

Transparence de l'eau

Le fond marin est tapissé de coraux

Toujours depuis le pont, etoile de mer bleutee

Sur le pont, les enfants s'amusent a prendre la pose devant notre objectif

Autre habitant de l'ile, cet aigle avec l'aile cassé attend d'etre soigné pour voler a nouveau

A 1h de bateau à peine se trouve un merveilleux spot de snorkelling (plongée masque et tuba) : nous voila au milieu de la mer et ici les coraux sont à fleur d’eau. De gigantesques coraux en forme de champignons, des anémones de mer habitées par le non-peureux poisson clown (Nemo !), des poissons jaunes, bleus, oranges, des étoiles de mer bleues, même un petit requin à pointe noire. Nous faisons attention de ne pas donner des coups dans les coraux tellement nous en sommes proches.

 

Vie sous marine

Vie sous marine

On a trouve Nemo dans son anemone !

Vie sous marine

Vie sous marine

Cependant dans un autre spot de snorkelling nous découvrons également le résultat de plusieurs années de pêche à la dynamite et au cyanure : les coraux uni-couleur donnent un air triste à l’océan. Heureusement depuis 2006 ces techniques de pêche sont interdites dans les Togian et nous commençons à voir les coraux se colorer petit a petit, aidés par la multitude et la variété de poissons qu’on y trouve.

Nous partons également à 4h du matin à la recherche du babiroussa, un petit cochon à cornes endémique ( ?) à Sulawesi. Malheureusement nous ne trouverons que des traces et l’entendrons au loin, mais nous en profiterons pour nous rendre dans une grotte de chauves-souris. Des milliers de battements d’ailes raisonnent dans nos oreilles, l’odeur y est épouvantable, et les bêtes peuvent y être de très grande taille !

Les habitants dégustent parfois des chauves-souris, mais apparement ce n'est pas le meilleur des plats

Après 2 jours nous nous rendons sur une petite ile proche ou il n’y a strictement rien à faire mis a part se laisser bercer dans son hamac tiré entre 2 cocotiers sur une plage de sable blanc. Nous, qui avons plutôt  l’habitude de toujours bouger, y prenons un grand plaisir !

 

Que la vie est dure !

La vue depuis le hamac

Activité sur l'ile: ascension de 20m pour la vue sur les coraux et les iles voisines

 

Nous sommes tombes dans une carte postale...

 

Puis direction l’ile voisine pour un séjour de 3 jours ou nous alternons bullage, plage paradisiaque  et snorkelling. Nous y voyons poissons-lion (petit message et coucou pour nos amis Cedric et Emmanuelle rencontrés la-bas!), petits nemos, une jolie raie-aigle, des murènes, nous nageons dans des bancs de tous petits poissons, leurs écailles se reflétant comme des multitudes de petits miroirs. Moment magique de se retrouver au milieu de milliers de poissons colorés…

Midis et soirs nous dégustons poissons grillés, riz, aubergines au lait de coco, et les cocos sont a volonté tout au long de la journée…

Vie sous marine

Vie sous marine

Vie sous marine

Petite plage deserte de sable blanc pour le repas

Vue depuis le sommet d'une colline, au dessus du petit village de Wokai

Allez nous vous avons suffisamment fait saliver !
Nous avons quitté, sans un petit regret, notre petit paradis pour retrouver un peu de civilisation. 13h de bateau de nuit, puis 10h de minivan ou nous avons serré les fesses pour arriver entier vu la conduite sportive du chauffeur. Par chance, nous n’avons heurté « que » un chien…

Manado, grosse ville au nord de Sulawesi. Il n’y a pas grand chose a faire ici alors nous y passerons qu’une journée (aujourd’hui), le temps de donner quelques nouvelles. Demain matin nous nous envolons pour une nouvelle destination sur BATAVIA AIR, on espère que les avions ne sont pas des essoreuses !!
Apres avoir pensé a la Papouasie (mais très cher et pas assez équipés pour y faire des treks), les iles Banda dans la région des Moluques (oui vous n’en avez surement jamais entendu parler ! Mais ce n’est pas la saison pour y aller), nous avons opté pour Kalimatan, la partie indonésienne de Bornéo ou nous espérons, entre autres, partir a la rencontre des derniers orangs-outans de la planète.

A très bientôt !

Un coucou de Boubou et de son pote australien !

Bilan sur notre itineraire

 

 

 

Retour sur le lac Inle et Bagan

avril 24, 2011 By: Pepifleuf Category: Myanmar

Chouette, une connexion potable qui va nous permettre d’illustrer un peu notre periple !

Tout d’abord retour sur le lac Inle pour quelques illustrations de ce merveilleux lac et sur la fete de l’eau qui aura dure 5 jours :

Maison sur pilotis sur le lac Inle

 

Balade en bateau a travers les villages

 

 

Pecheur typique du lac avec son jeu de jambe

 

Il fait chaud... mais pas toujours beau au milieu du lac !

Fete de l'eau: on s'arrete pour se faire arroser

 

Personne n'est epargne par l'eau, qu'on soit local, etranger, avec ou sans sac a dos

On prie bouddha et on lui fait des dons, comme ce jus d'orange

Les buffles prennent plaisir a se baigner

Culture du riz

Dhal-Bat, en souvenirs de nos jours nepalais !

 

 

Nous vous avions ensuite parle d’une journee de transport entre le lac et Bagan: cela a ete a la hauteur de nos esperances : fatigant et inconfortable ! 11h de minibus non climatise, assis sur une planche en bois legerement rembouree de mousse (mais tres legerement).
Nous sommes contents d’arriver a Bagan et une fois que nous avons affronte la horde de rabatteurs d’hotels nous voila dans une chambre assez confortable ou une douche bien froide est un vrai bonheur !

Bagan donc, site archeologique datant du XIeme siècle, avec actuellement plus de 2 000 temples et pagodes. Nous enfourchons nos velos pour une visite de 3 jours, ou plutot 3 matinees car la chaleur nous limite dans nos mouvements, les après-midis etant reserves au repos (et a la piscine dans un bel hotel!)

Des centaines et des centaines de pagodes

Bagan ...

 

Les temples sont magnifiques, certains tres reputes, touristiques, bien renoves et avec des dizaines de vendeurs de souvenirs, d’autres sont presque a l’abandon mais il y a toujours un gardien du temple qui a une clef pour nous faire monter au sommet pour la vue. Pas sur que cela soit toujours vraiment legal, mais personne de toute facon pour surveiller, l’UNESCO n’est pas autorise a rentrer dans le pays. Quel dommage quand on voit le potential du pays ! Surtout que certaines pagodes sont renovees de maniere un peu trop moderne a notre avis, avec un empilement de brique et de beton.

Mais les levers et couchers de soleil sont majestueux :

5h du matin... mais un regal pour les yeux

Lever de soleil

Pour les 2 derniers jours a Bagan nous avons decide de se la jouer confort dans un hotel assez sympathique !

"Notre" piscine avec vue sur les pagodes

 

 

 

Vue depuis l'hotel, Bagan

Cet après-midi nous repartons pour Yangon en bus de nuit (10h environ). Nous voulions aller dans le sud du pays, malheureusement nous manquons de jours. Nous allons donc tenter (on n’est jamais sur ici avant d’y arriver!) d’aller a Pathein, une petite ville a 4h de bus de Yangon, specialisee dans la fabrique d’ombrelles avant de passer les 2 derniers jours dans la capitale.

Vendredi prochain nous reprenons l’avion, direction Kuala Lumpur en Malaisie pour y etablir notre visa de 2 mois indonesien.
L’Indonesie qui nous pose enormement de problemes car le pays comporte trop d’iles et nous ne savons pas lesquelles choisir ! (oui nous avons de gros problemes existentiels!)

A tres bientot pour de nouvelles aventures, et on vous laisse avec 2 dernieres illustrations (et n’hesitez pas a nous donner de vos news aussi, nous avons recu des mails nous n’avons pas toujours le temps d’y repondre tout de suite mais on le fera !)

2 touristes birmans !

Journal local pro gouvernemental

 

 

 

Un trajet en bus…

mars 22, 2011 By: Pepifleuf Category: Népal

160 kms a faire entre Dhunche et Kathmandu …. 10h a l’aller, 8h au retour. Et surtout beaucoup de sensations fortes!!

Belle route "goudronnee"

Ca croise pres !

Crevaison ...

Accrochage ... (pas notre bus)

 

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