Russia ! A la decouverte de Moscou et de Saint-Petersbourg

2eme journee a Moscou et train pour St-Petersbourg

Ce matin, notre groupe de policiers après avoir mangé tous une glace hier matin, tiennent un colis: ils sont tous là, de nouveau devant la station de métro, avec cette fois un paquet sous le bras.

Mais que nous feront-ils demain?!! Nous ne serons plus là pour vérifier… 🙂

Retour dans le quartier de l’Arbat pour un petit itinéraire « historique »: maison de l’architecte Melnikov, maison du poète Pouchkine, maison de l’écrivain Biély, et on termine par le ministère des Affaires étrangères, un des 7 gratte-ciel qui évoque la gigantesque œuvre de Staline.

Quartier de Tverskaya: balade dans les différentes rues de ce quartier. Passage par une épicerie bien renommée (Epicerie Elisséïev), assez chicos, plutôt orientée pour les russes riches ou les touristes.

Puis retour sur la place Teatralnaya. Parait-il que le théâtre Bolchoï, le plus grand théâtre de Moscou, est assez imposant. On en sait rien il était recouvert d’échafaudage.

On se pose un peu plus loin sur la place autour de 2 bières afin de profiter du beau temps et de l’ambiance (non en fait on est crevés de marcher!)

On rentre vers 19h chez Tatiana le temps de récupérer nos valises. Elle a l’air assez angoissée pour nous pour l’horaire mais au moment où nous allions partir, elle nous fait signe de nous asseoir. Ben on n’est pas à la bourre?? Là elle nous fait « chut », le tic tac de l’horloge sonne 2 fois, le temps d’une respiration, et là elle nous dit « c’est bon, maintenant vous pouvez y aller » Tradition russe parait-il !

On arrive à la gare pile poil comme il faut pour rejoindre notre train.
En route pour St-Petersburg, en train de nuit:

Nous déchiffrons sur nos billets quelque chose qui ressemble à un numéro de train et à un numéro de wagon: la voiture 5 se trouve tout au bout du quai, on y va. On achète en cours de route un sandwich pour le repas du soir.

Wagon n°5, il y a un contrôleur devant chaque wagon qui vérifie le billet de train et notre passeport. Parait-il qu’il y a notre nom écrit quelque part en cyrillique sur le billet !

On entre: quelle chaleur !! Ca en est même suffocant, chose certaine, y a pas de clim! Et moi qui avais pris soin de prendre au moins trois pulls pour ne pas avoir froid pendant la nuit. Bah au moins on va se faire un sauna gratos !

Notre wagon se compose de sortes de plusieurs compartiments mais sans porte d’un côté, avec 2 banquettes basses et une table, et 2 banquettes hautes.De l’autre côté du couloir 2 places face à face avec encore 2 banquettes (1 haute et une basses une fois que la table entre les 2 places est rabaissée).
Dommage, nous ne sommes n’y d’un côté ni de l’autre d’une fenêtre. De toute façon la chaleur cause de la buée et on ne fait que deviner l’extérieur.

Les villages que nous longeons nous font un peu penser au Québec: des forêts, des maisons plus ou moins isolées… comme un déjà vu, mais à la sauce russe.

Nous installons nos banquettes (en haut) avec draps fournis, même si nous n’en aurons pas besoin. L’espace est petit et c’est de plus en plus intenable.

La contrôleuses (une femme en sorte responsable de notre wagon) essaye avec un bâton en bois d’ouvrir les trappes du toit mais on ne sent pas beaucoup de changement.

Le train part à 20h pour arriver à 4h du matin.

Vers 22h-23h les lumières s’éteignent enfin, on dort un peu …

Visite de la capitale Russe: Kremlin et Place Rouge

2 mai:

Un thé, et c’est parti !

Devant la station de métro, un groupe d’une trentaine de policiers mangent tous une glace. Marrant, que feront-ils demain? (à suivre!)

Nous prenons la direction du Kremlin.

Comme tout le monde nous faisons la queue devant pour acheter une entrée, à une entrée secondaire. D’ailleurs on ne sait pas trop si on est au bon endroit et ce qu’il faut acheter. On trouve des suisses-allemands devant nous qui ont l’air de dire qu’on va pouvoir acheter les entrées ici. C’est un peu le foutoir, les gens font la queue n’importe comment.

On arrive enfin à la caisse, à priori on était au bon endroit pour obtenir les places. On se rend donc à l’entrée principale après avoir déposé le sac à dos à la consigne. On passe sous un portillon et nous y voilà!

Alors surtout attention: il faut bien traverser les routes sur les passages piétons sinon un des nombreux flics siffle pour signaler l’infraction.

Le Kremlin, c’est une grande enceinte où se trouvent plusieurs bâtiments à l’intérieur. Une partie officielle on va dire où on ne peut pas aller, de grands bâtiments jaunes, et une autre partie avec des magnifiques églises (avec tout plein de bulbes dorés!) et des musées (qu’on ne visitera pas, faut réserver à l’avance).

Nous y passons 2 bonnes heures avant de rejoindre LA place rouge. Tiens pourquoi rouge d’ailleurs, pour la couleur? Pas du tout, tout simplement parce que « rouge » en je ne sais quelle vieille langue russe veut dire « joli ». D’où la « jolie » place.

Avant d’y rentrer nous croisons divers Staline, Lénine, Poutine et autres qui pour quelques roubles se font prendre en photo.

Il y a également un cercle à terre où les gens font la queue pour se placer au centre et jeter une pièce derrière leur dos. Quelques petits vieux se ruent à chaque pièce pour la ramasser (suivant la somme, les pièces de 1 à 5 kopek restent au sol)

Et puis nous y voilà sur cette fameuse place: impressionnant !

L’enceinte du kremlin d’un côté qui fait face au « Goum », ancien marché populaire où les boutiques de luxe ont remplacé les épiceries aux comptoirs presque vides où il y a encore quelques années les gens faisaient de longues queues interminables.

Et puis il y a une grande église rouge avec en face, à l’autre bout de la longue place, la cathédrale de Basile-le-Bienheureux. Cette fameuse cathédrale aux bulbes colorés qui font penser à des sucettes de sucre. Magnifique. Il y a également le mausolée de Lénine mais qui apparemment est maintenant fermé. Parait-il que Lénine est embaumé à l’intérieur mais qu’il aurait de plus en plus mauvaise mine….

Quelques dizaines et dizaines de photos plus tard, on continue pour le Sacré-Cœur.Histoire intéressante, Staline aurait fait raser cette œuvre pour y construire quelque chose de plus « stalinien » qui n’a jamais vu le jour.
La fameuse église qui se trouve devant nous daterait donc seulement de 1994, mais ressemblerait exactement à l’œuvre originale.

Fin d’après-midi, nous allons visiter quelques stations de métro, en essayant d’y voler quelques photos (floues!)

Quartier du Vieux-Arbat: quartier des arts on va dire, et très touristique. On se trouve le restaurant « My-My » (Meuh-Meuh) pour dîner quelques trucs russes. Je ne saurais pas dire ce qu’on a mangé, mais la soupe était très bonne, ainsi que le feuilleté au fromage et la viande. Et puis le tout pour un prix très modique !

L’heure est assez avancée pour se rendre de nouveau sur la place rouge pour l’admirer de nuit. Heureusement qu’on a des appareils numériques, sinon ça couterait cher en pellicule !

Retour « chez nous » vers minuit bien fatigués !

Depart pour Moscou !

1er mai :

Direction la capitale russe !

Rappelons que nous partons en plein début de crise de grippe porcine (ou grippe nord-américaine, c’est comme vous voulez).

A l’aéroport de St-Exupéry ou de Francfort, on ne ressent rien de particulier. On évite les gens qui éternuent et on se désinfecte souvent les mains. On a moins de temps que prévu à attendre la correspondance, notre 1er avion à eu du mal à atterrir à Francfort et on a pas mal tourné au-dessus de l’aéroport avant de se poser.

L’avion se pose à Moscou, il faut rester assis, des médecins rentrent dans l’avion pour prendre la température à des voyageurs au hasard… ouf, on n’a pas été sélectionné, on n’est pas mis en quarantaine !

Douane russe, pas mal de monde comme il était précisé dans le guide du routard. Tous les papiers sont à jour, on sort enfin dans le hall de l’aéroport avec 2h de retard sur l’horaire initial.

La galère commence quand on veut retirer de l’argent. Les machines (qui font plus machine en plastique distributrice de bonbons que d’argent) refusent de nous donner quoique ce soit (même pas un bonbon!)

Après 3 essais, on trouve enfin la bonne machine. Faut dire qu’on a revu notre retrait à la baisse et qu’elle devait avoir enfin assez.

Ensuite prendre le bus: facile, c’est le n°308, ligne bleue. On sort donc et là plein de camionnettes plus ou moins officielles avec le n°308. On choisi celui qui fait le plus « bus » et c’est parti !

On nous pose au métro où là on commence à voir que lire le cyrillique serait plutôt le bienvenu!

Pas de panique, on a bien lu le Routard comme il faut: regarder le plan de métro, chercher la traduction de la station où on veut se rendre et compter le nombre d’arrêts. Parce qu’une fois dans le métro, impossible de savoir les stations où il s’arrête !

Pour les correspondances il faut suivre le panneau « nexoha » (ou un truc dans ce genre) et suivre la couleur de la ligne. Arrivés sur le quai, pour choisir le sens où il faut aller, il faut déchiffrer le nom des stations.

Enfin pour sortir de ce labyrinthe, suivre le panneau « Bboxah » (ou un truc dans ce genre!)

Le métro russe est un des métros les plus profonds qu’il existe (40 mètres de profondeur). Les escalators sont interminables et on garde bien sa droite pour ne pas gêner les pressés qui préfèrent se taper au moins 300 marches.

Les stations sont magnifiques, on se croirait dans des musées. On croit qu’on a pas le droit de faire des photos alors on ne se risque qu’en cachette. D’ailleurs mieux vaut se tenir à carreau dans le métro, il y a une bonne femme à chaque entrée et en bas de chaque escalator qui surveille…

20h, on arrive enfin devant l’immeuble de notre hôte pour les 2 prochains jours: on a bien le digicode, mais ça n’a pas l’air de fonctionner: qu’est ce qu’on fait?
Un gars sort de l’immeuble, il ne parle pas anglais mais on lui montre notre adresse et nous ouvre la porte (l’immeuble à coté il faut dire…) Merci !

Zut, on se retrouve face à un 2^nd digicode… on tente un truc, ça marche, Tatiana (notre hôte) vient nous ouvrir!

Là confirmation de ce que nous avait dit l’agence par laquelle on est passé: Tatiana ne parle pas anglais (et nous, pas le russe!)
Elle va appeler sa voisine qui parle très bien l’anglais et on peut donc avoir une mini-conversation.

On est crevé mais on nous a conseillé d’aller acheter tout de suite nos billets de train pour St-Petersburg.

A la gare, la galère commence: la bonne femme du guichet ne fait vraiment aucun effort pour nous comprendre. Pourtant on avait bien demandé à la voisine de Tatiana de nous écrire en Russe ce que nous voulons.

Des jeunes derrière nous (sûrement impatients) viennent à notre rescousse et tentent de nous expliquer qu’on a le choix entre 2 trains:
celui qui part à 23h30 et qui arrive à 8h (celui que nous voulons quoi) à 2400 roubles, ou celui qui part à 20h et arrive à 4h du mat pour 900 roubles. On hésite, et pour 3 fois moins cher on opte pour le 2nd.

Il est 22h15, on se trouve une sorte de kebab russe à grignoter. Il y a également un beignet qui nous tente bien. Un petit dessert sucré qui se révélera finalement être un beignet à la purée….

Tiens chose marrante: le tram qui nous ramène est le même qui nous a amené à la gare. Mais au retour la conductrice a trouvé de la monnaie (contrairement à l’aller) et nous donne donc de vrais billets. Pas comme à l’aller donc, où elle s’est gardé le fric pour elle et nous a fait entrer sans ticket…
Au milieu du chemin, le tram s’arrête, la conductrice descend et va changer l’aiguillage du tram…

On s’endort enfin dans « notre » chambre, sur un lit qui en fait la moitié du notre…

Première impression:
– les gens ne sont pas si froids à ce qu’on nous avait décrit, sauf ceux, comme d’hab, liés au tourisme.