8 mai: derniere journee

8
May
0

C’est notre dernier jour. Notre avion part à 15h, on profite donc de la matinée pour aller faires quelques courses (acheter de la Vodka pour être sincère!)

A midi, déçu de ne pas avoir trouve notre habituel Burger King des vacances, on se rabat sur un Mc Do. Faut bien aussi comparer avec les nôtres!

Moins cher, hamburger bien plus gros, c’est la 1ère fois qu’on sort de ce genre de « resto » en ayant l’impression d’avoir le ventre plein !

Direction l’aéroport en bus. Le trajet est bien plus court que ce à quoi nous nous attendions et arrivons avec pas mal d’avance.

Après avoir refusé de payer un backchich au chauffeur de bus (il voulait nous faire payer pour notre sac, alors que déjà le fric du billet il se l’est mis dans la poche), on arrive dans un tout petit hall d’aéroport. Il faut commencer par passer une fouille avec passage des bagages aux rayons X, même celui qui va en soute. Bon ok… un truc bizarre c’est que même à l’aéroport le personnel ne parle pas l’anglais! Pour un endroit international on trouve ça quand même spécial, mais bon on a l’habitude.

Fouille passée, on peut enfin s’enregistrer. Il faut ensuite passer la douane qui tamponne notre passeport et on se retrouve dans le mini duty-free.

On s’amuse à comparer les prix: un paquet de clopes en Russie coûte 1€. Dans le magasin officiel de duty-free, il passe à 2€, et puis au niveau de la salle d’attente il y a des petits vendeurs qui le vendent à 1€ de nouveau…

Avant de rentrer dans l’avion, c’est nouvelle fouille. AU moins cette fois c’est plus justifier, on n’a pas notre gros sac (et les bouteilles de Vodka achetées le matin!)

On change d’avion à Zürich, 1/2h, nickel on a pas à attendre. Le temps de repasser à la 3ème fouille de la journée, on est pas mal habitués maintenant: on vide direct ses poches, on sort l’ordinateur du sac, on enlève sa veste et sa ceinture, et on ne sonne même plus sous le portique (mais on a quand même le droit à une fouille rapprochée)

Lyon: il pleut. Ca nous change, finalement on n’a pas eu une goutte de pluie de tout le séjour, et il a même fait carrément beau sauf les 2 derniers jours (et encore…) Pas trop froid non plus, en tee-shirt au soleil, avec un pull à l’ombre ou quand le vent se lève.

2 belles villes bien différentes, bien intéressantes aussi à visiter, on s’est bien régalés, mais on est contents de rentrer. On regrette le manque de communication et d’échange… la prochaine fois on aura appris le russe !!

4eme journee a St-Petersbourg: preparatifs de la fete du 9 mai (1945) et ballet russe

7
May
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Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Nous nous rendons sur l’île où se trouve la cathédrale St-Paul. On avait tenté d’y aller avant-hier déjà, mais la station de métro était fermée. Cette fois on a étudié l’itinéraire pour y aller mais entre notre l’impression de notre plan de métro et aujourd’hui, les lignes ont changé! On se paume donc un peu dans le métro… ouf un gars parle un peu anglais et nous donne la direction à prendre.

Arrivés dans l’enceinte de la cathédrale, entre 7 et 10 camions militaires nous doublent. 6 d’entre eux tirent des canons, très vite des militaires sortent des camions et mettent en place les canon face vers le fleuve. Mais que font-ils?? Ils vont tirer ou quoi? On se pose au soleil un bon moment pour les observer mais sans succès pour le tir des canons!

Un vieux gars viendra me parler en allemand pile quand on partait. Il me demande si en France la fin de la guerre est également célébrée le 9 mai. Il est étonné qu’on fasse ça le 8 et me sort ensuite tout un cours d’histoire pour m’expliquer pourquoi il y a un jour d’écart entre la fin de la guerre en France et en Russie. J’avoue que je n’ai pas tout compris!

En tous cas une chose de sûr, on ne sera pas là le 9 pour le voir, mais vu tous les préparatifs qu’on voit pour le 9 mai, ça a vraiment l’air d’une grosse manifestation ici.

Après ça on se décide pour rentrer à pied dans le centre. Sur la place devant l’Ermitage on tombe sur ce qu’on pense l’entrainement pour le défilé du 9 mai: impressionnant ! Des militaires partout, bien rangés en fonction de leur compagnie. Toute la place est fermée on ne peut même pas passer sur un bord pour la traverser.

Une voiture arrive avec ce qu’on pense être un grand commandant en chef. On marche au pas, on s’aligne comme il faut… et des nouvelles colonnes de militaires qui arrivent encore.

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Le temps passe, on se retrouve comme hier un p’tit resto de blinis (crêpes fourrées. Je pense qu’on est d’assez bons clients vu tout ce qu’on commande !

Tiens ça me fait penser, à propos des russes. Le 1er jour on était étonné qu’ils soient bien ouverts. Finalement après quelques jours on revient sur notre idée. Déjà très peu parlent anglais, mais bon c’est une chose, on peu pas dire qu’on est doué en France pour ça.

Cependant je trouve qu’il y a très peu d’effort fait pour nous comprendre. Quand on arrive au resto par exemple et qu’on montre avec des signes ce qu’on veut, on a l’impression plutôt d’embêter qu’autre chose. Et puis quand on essaye d’expliquer quelque chose et avec un petit sourire, là la personne se décoince et nous rend notre sourire.

Mais bon je pense que c’est plutôt la culture russe ça, ce n’est pas forcément vis à vis des touristes qu’ils sont froids: ils le paraissent aussi entre eux. Il suffit de regarder par exemple les bonnes femmes dans les musées comme elles sont sèchent quand elles parlent. Ou même quand nous étions en train de finir notre nuit dans la gare, ceux qui faisaient le ménage n’étaient pas du plus aimable, mais c’était avec tout le monde.

Bref tout ça pour dire que les cultures sont bien différentes d’un pays à l’autre !

Ce soir, c’est soirée ballet au théâtre. On a choisi d’aller voir LA pièce à touristes: « le Lac des Cygnes ». Faut dire que ce n’est pas non plus chez nous qu’on ira voir un ballet, l’occasion était donc bien tentante de faire ça en Russie.

Très belle salle, nous sommes sur le balcon le plus haut mais on voit super bien (on est devant).

C’est joli à regarder, heureusement qu’on a acheté le programme afin de comprendre l’histoire, héhé !

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Soirée très sympa donc.

En sortant, à 23h, on remarque qu’il ne fait pas nuit noire. En juin à St-Petersburg on appelle ça « les nuits blanches », il ne fait jamais nuit totalement. Il n’est que 23h ce soir, mais l’impression est marrante, on a l’impression qu’il est à peine 21h.

Cependant on rentre quand même, surtout qu’on découvre dans la chambre un petit mot pour nous dire qu’entre minuit et 3h du matin il n’y aura plus d’électricité dans tout le quartier. Ok, mais quelle heure est-il? 23h52? Ok, on se grouille pour se préparer pour la nuit!!

Il est maintenant 0h55, la TV fonctionne toujours, les lampes sont allumées…

3eme journee a St-Petersbourg: L’Ermitage

6
May
0

On a bien tenté de se lever tôt, mais on arrivera à l’Ermitage qu’à midi (faut dire qu’il n’y a pas de station de métro juste à côté).

L’Ermitage donc, une sorte de Louvre à la Russe. 3 étages d’expositions, allant des objets perses ou byzantins (expos fermées) aux tableaux de peinture de Picasso, Matisse et compagnie en passant par les tableaux du XIVème siècle de différents peintres européens. Le tout dans un palais qui servit jusqu’en 1918 au mois.

Intéressant, fatigant !

La femme aux fruits, Paul Gauguin

La femme aux fruits, Paul Gauguin

La danse, de Matisse

La danse, de Matisse

La Musique, de Matisse

La Musique, de Matisse

Violon et guitare, de Picasso

Violon et guitare, de Picasso

On ressort vers 16h, on traverse la ville pour trouver le meilleur resto de blinis (dixit le Routard), spécialités russes.

Le meilleur on en sait rien, mais un vrai régal! Un resto où nous ne serions pas rentrés d’office, faut dire qu’il n’est pas non plus proche d’un métro.

Ambiance russe, des tables toutes simples avec une toile cirée, seulement des russes qui s’arrêtent ici 5-10 minutes le temps de dévorer quelques blinis.

Mais en fait, c’est quoi les blinis russes? Ce ne sont pas comme les notre, petits et ronds avec du tarama. Ceux qu’on a goûtés ressemblaient plutôt à 2 crêpes pliées en triangle et posées l’une sur l’autre, mais une pâte qui a un goût de blinis, et avec dessus du saumon (miam!)

Blinis russes

Blinis russes

russie-20090506-171515On a aussi pris des feuilletés soit à l’œuf et à l’oignon, soit aux champignons. Ca aussi c’est super bon!

En dessert, blini (crèpes fourrées cette fois-ci) à la pomme et à la poire, et blini à l’abricot et à la glace à la vanille. Le tout avec un thé vert.

Après cette excellente pause digestive, quelques emplettes sur la Nevski Prospekt et retour à l’hôtel.

2eme jour a St-Petersbourg: Nevski Prospekt et deambulation

5
May
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russie-20090505-150211Suite à la courte nuit qu’on a eu dans le train, cette nouvelle nuit est bien appréciée, tout comme la grasse mat’!

Nous sortons donc nous promener vers midi seulement. On commence par la Nevski Prospekt, une immense avenue qui pourrait être comparée aux Champs-Elysées. On la remonte jusqu’à la rue « Rossi », l’avenue parfaite qu’on peut voir dans la fin du film « les poupées russes ».

La "rue parfaite" de Rossi

La "rue parfaite" de Rossi

Cette rue est dite parfaite car ses mensurations le sont: immeubles de 22 m de haut de chaque côté, une rue large de 22m et de 220m de long (soit 10x plus). La perspective rend en effet pas mal, dommage qu’il y ai tant de voiture dessus.

On continue par un tour au bord des canaux jusqu’à la place Serrany, une place populaire qui était plutôt mal réputée il y a quelques années. Maintenant, on trouve des petites échoppes qui vendent un peu de tout. Le quartier est toujours populaire, pas de grands magasins, c’est agréable. On en profite pour boire une bière sur une terrasse avec quelques viennoiseries achetées sur le trottoir.

Echoppe de la place Serrany

Echoppe de la place Serrany

On se baladera jusqu’en fin d’après-midi, on tentera de trouver un centre commercial mais on se retrouvera dans des galeries marchandes hors de prix, puis retour à l’hôtel pour une soirée tranquille. Demain, on va tenter de se lever tôt pour aller visiter l’Ermitage.

Decouverte de St-Petersbourg

4
May
0

(traduction imprécise du russe): « debout, on se lève ! » Les lumières s’allument, il est à peine 3h!!! Nos voisins se lèvent d’un bon (pourtant ils s’étaient enfilés entre 4 et 6 bières chacun, je pensais qu’ils auraient dormi comme des masses!)

On essaye de leur demander si on arrive à St-Petersburg, ils nous font signe que oui, on y arrive à 4h. Mais pourquoi donc on nous réveille si tôt?

Tout simplement pour qu’on ait le temps de faire si besoin une petite toilette et qu’on refasse nos lits. 1h pour faire ça, un peu dégoûtés quand même !

On arrive à 4h pétantes, dommage pour une fois on aurait préféré un peu de retard! Il faut donc quitter le sauna pour aller terminer la nuit sur un banc de la gare…

Nous ne sommes pas les seuls à vouloir dormir encore un peu dans le hall. C’est rassurant, il y a un policier qui rôde autour des bancs. Mais que surveille-t-il, les voleurs ou les gens qui s’endorment un peu trop couchés sur le banc?! Il est autorisé de dormir, mais uniquement assis. Bah, ça évite que des saoulards viennent squatter… parlant de saoulard, il y en a un que le flic réveille et le traîne comme il peut en direction de la sortie. Il va également réveiller un gars pour lui demander ses papiers…. et bien on est surveillés, y a pas de soucis!

Il y a également 2 gars qui font le ménage: le premier vient nous réveiller pour balayer sous nos pieds. Il faut se lever pour bien qu’elle puisse ramasser tout ce qu’il y a sous le banc; le 2ème passe avec une machine pour nettoyer le sol. Là encore il faut se lever pour qu’il puisse passer avec sa machine au plus prêt du banc.

On essaye de s’endormir comme on peut, avec le ronron de la machine à nettoyer pour nous bercer…

A 7h, petit café dans un resto de la gare puis direction l’hôtel, à quelques stations de métro.

russie-20090504-100825Là où on est censé trouver notre hôtel, on trouve un immense Holiday Inn flambant neuf. On y entre donc pour voir où est notre hôtel, mais paraît-il que c’est bien là. Quelle surprise ! On se retrouve dans un superbe hôtel qui a ouvert en début d’année. On pense que le prix n’est pas cher car il y a encore des travaux autour de l’hôtel et surement toutes les parties de l’hôtel ne sont pas encore ouvertes. Mais la chambre est nickel, toutes facilités, superbe salle-de-bains, grand lit… bref un hôtel qui va surement doubler voir tripler ses prix d’ici peu, on est vraiment bien tombé!

Le début de la visite de Saint-Pétersbourg commence par une balade entre la basilique St-Isaac (vue pas mal de la ville au sommet) et la cathédrale de St-Sauveur sur-le-Sang, en passant par la place des Décembriste (petite place qui a connu une révolution plutôt sanglante) et la place du Palais (immense place derrière l’Ermitage). Il fait bon, on s’arrête profiter du temps par-ci par-là.

Cathédrale Saint-Isaac

Cathédrale Saint-Isaac

Le cavalier de bronze. Les nouveaux mariés posent souvent au pied de la statue, supposée porter bonheur

Le cavalier de bronze. Les nouveaux mariés posent souvent au pied de la statue, supposée porter bonheur

L'Ermitage

L'Ermitage

La plus grande colonne du monde

La plus grande colonne du monde

En fin d’après-midi, on se lance dans la découverte des différents canaux de la ville avec une balade d’une heure en bateau. Les explications pendant la visite n’arrêtent pas, cependant tout est en russe alors on profite surtout du paysage, et c’est très bien comme ça!

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Eglise du Sauveur-sur-le-Sang

Eglise du Sauveur-sur-le-Sang

Un truc de top aussi avec l’hôtel, c’est qu’il est juste à côté d’un supermarché alors on va plutôt acheter de quoi dîner plutôt que de se faire un resto. On découvre tout de même quelques mets culinaires, et surtout on se laisse tenter par une petite bouteille de vodka russe au miel et au piment: c’est pas mal, mais la vodka traditionnelle est tout de même meilleure.

2eme journee a Moscou et train pour St-Petersbourg

3
May
0

Ce matin, notre groupe de policiers après avoir mangé tous une glace hier matin, tiennent un colis: ils sont tous là, de nouveau devant la station de métro, avec cette fois un paquet sous le bras.

Mais que nous feront-ils demain?!! Nous ne serons plus là pour vérifier… 🙂

Retour dans le quartier de l’Arbat pour un petit itinéraire « historique »: maison de l’architecte Melnikov, maison du poète Pouchkine, maison de l’écrivain Biély, et on termine par le ministère des Affaires étrangères, un des 7 gratte-ciel qui évoque la gigantesque œuvre de Staline.

Quartier de l'Arbat

Quartier de l'Arbat

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La "ligne de vie", illustration d'Andreï Biely

Ministère des affaires étrangères, l'un des 7 gratte-ciels stalinien

Ministère des affaires étrangères, l'un des 7 gratte-ciels stalinien

Quartier de Tverskaya: balade dans les différentes rues de ce quartier. Passage par une épicerie bien renommée (Epicerie Elisséïev), assez chicos, plutôt orientée pour les russes riches ou les touristes.

Des nostalgiques de l'ère soviétique

Des nostalgiques de l'ère soviétique

Puis retour sur la place Teatralnaya. Parait-il que le théâtre Bolchoï, le plus grand théâtre de Moscou, est assez imposant. On en sait rien il était recouvert d’échafaudage.

Théâtre Bolchoï

Théâtre Bolchoï

On se pose un peu plus loin sur la place autour de 2 bières afin de profiter du beau temps et de l’ambiance (non en fait on est crevés de marcher!)

Comparaison de la bière russe et de la bière tchèque

Comparaison de la bière russe et de la bière tchèque

On rentre vers 19h chez Tatiana le temps de récupérer nos valises. Elle a l’air assez angoissée pour nous pour l’horaire mais au moment où nous allions partir, elle nous fait signe de nous asseoir. Ben on n’est pas à la bourre?? Là elle nous fait « chut », le tic tac de l’horloge sonne 2 fois, le temps d’une respiration, et là elle nous dit « c’est bon, maintenant vous pouvez y aller » Tradition russe parait-il !

On arrive à la gare pile poil comme il faut pour rejoindre notre train.
En route pour St-Petersburg, en train de nuit:

Nous déchiffrons sur nos billets quelque chose qui ressemble à un numéro de train et à un numéro de wagon: la voiture 5 se trouve tout au bout du quai, on y va. On achète en cours de route un sandwich pour le repas du soir.

Wagon n°5, il y a un contrôleur devant chaque wagon qui vérifie le billet de train et notre passeport. Parait-il qu’il y a notre nom écrit quelque part en cyrillique sur le billet !

On entre: quelle chaleur !! Ca en est même suffocant, chose certaine, y a pas de clim! Et moi qui avais pris soin de prendre au moins trois pulls pour ne pas avoir froid pendant la nuit. Bah au moins on va se faire un sauna gratos !

Notre wagon se compose de sortes de plusieurs compartiments mais sans porte d’un côté, avec 2 banquettes basses et une table, et 2 banquettes hautes.De l’autre côté du couloir 2 places face à face avec encore 2 banquettes (1 haute et une basses une fois que la table entre les 2 places est rabaissée).
Dommage, nous ne sommes n’y d’un côté ni de l’autre d’une fenêtre. De toute façon la chaleur cause de la buée et on ne fait que deviner l’extérieur.

Les villages que nous longeons nous font un peu penser au Québec: des forêts, des maisons plus ou moins isolées… comme un déjà vu, mais à la sauce russe.

Nous installons nos banquettes (en haut) avec draps fournis, même si nous n’en aurons pas besoin. L’espace est petit et c’est de plus en plus intenable.

Les russes ont une bonne descente de bières... 7 bouteilles chacun !!

Les russes ont une bonne descente de bières... 7 bouteilles chacun !!

Installation sur nos couchettes

Installation sur nos couchettes

La contrôleuses (une femme en sorte responsable de notre wagon) essaye avec un bâton en bois d’ouvrir les trappes du toit mais on ne sent pas beaucoup de changement.

Le train part à 20h pour arriver à 4h du matin.

Vers 22h-23h les lumières s’éteignent enfin, on dort un peu …

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Visite de la capitale Russe: Kremlin et Place Rouge

2
May
0

2 mai:

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Petit déj!

Un thé, et c’est parti !

Devant la station de métro, un groupe d’une trentaine de policiers mangent tous une glace. Marrant, que feront-ils demain? (à suivre!)

Nous prenons la direction du Kremlin.

Comme tout le monde nous faisons la queue devant pour acheter une entrée, à une entrée secondaire. D’ailleurs on ne sait pas trop si on est au bon endroit et ce qu’il faut acheter. On trouve des suisses-allemands devant nous qui ont l’air de dire qu’on va pouvoir acheter les entrées ici. C’est un peu le foutoir, les gens font la queue n’importe comment.

On arrive enfin à la caisse, à priori on était au bon endroit pour obtenir les places. On se rend donc à l’entrée principale après avoir déposé le sac à dos à la consigne. On passe sous un portillon et nous y voilà!

Alors surtout attention: il faut bien traverser les routes sur les passages piétons sinon un des nombreux flics siffle pour signaler l’infraction.

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Le Kremlin, c’est une grande enceinte où se trouvent plusieurs bâtiments à l’intérieur. Une partie officielle on va dire où on ne peut pas aller, de grands bâtiments jaunes, et une autre partie avec des magnifiques églises (avec tout plein de bulbes dorés!) et des musées (qu’on ne visitera pas, faut réserver à l’avance).

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La partie officielle

La partie plus touristique

La partie plus touristique

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La plus grosse cloche du monde

La plus grosse cloche du monde

Nous y passons 2 bonnes heures avant de rejoindre LA place rouge. Tiens pourquoi rouge d’ailleurs, pour la couleur? Pas du tout, tout simplement parce que « rouge » en je ne sais quelle vieille langue russe veut dire « joli ». D’où la « jolie » place.

Avant d’y rentrer nous croisons divers Staline, Lénine, Poutine et autres qui pour quelques roubles se font prendre en photo.

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Il y a également un cercle à terre où les gens font la queue pour se placer au centre et jeter une pièce derrière leur dos. Quelques petits vieux se ruent à chaque pièce pour la ramasser (suivant la somme, les pièces de 1 à 5 kopek restent au sol)

Et puis nous y voilà sur cette fameuse place: impressionnant !

L’enceinte du kremlin d’un côté qui fait face au « Goum », ancien marché populaire où les boutiques de luxe ont remplacé les épiceries aux comptoirs presque vides où il y a encore quelques années les gens faisaient de longues queues interminables.

Et puis il y a une grande église rouge avec en face, à l’autre bout de la longue place, la cathédrale de Basile-le-Bienheureux. Cette fameuse cathédrale aux bulbes colorés qui font penser à des sucettes de sucre. Magnifique. Il y a également le mausolée de Lénine mais qui apparemment est maintenant fermé. Parait-il que Lénine est embaumé à l’intérieur mais qu’il aurait de plus en plus mauvaise mine….

La Place Rouge

La Place Rouge

Le musée d'histoire

Le musée d'histoire

Cherchez bien... Boubou aussi il y était !!

Cherchez bien... Boubou aussi il y était !!

La magnifique cathédrale Basile-le-Bienheureux

La magnifique cathédrale Basile-le-Bienheureux

Le Goum

Le Goum

Quelques dizaines et dizaines de photos plus tard, on continue pour le Sacré-Cœur.Histoire intéressante, Staline aurait fait raser cette œuvre pour y construire quelque chose de plus « stalinien » qui n’a jamais vu le jour.
La fameuse église qui se trouve devant nous daterait donc seulement de 1994, mais ressemblerait exactement à l’œuvre originale.

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Fin d’après-midi, nous allons visiter quelques stations de métro, en essayant d’y voler quelques photos (floues!)

Quartier du Vieux-Arbat: quartier des arts on va dire, et très touristique. On se trouve le restaurant « My-My » (Meuh-Meuh) pour dîner quelques trucs russes. Je ne saurais pas dire ce qu’on a mangé, mais la soupe était très bonne, ainsi que le feuilleté au fromage et la viande. Et puis le tout pour un prix très modique !

L’heure est assez avancée pour se rendre de nouveau sur la place rouge pour l’admirer de nuit. Heureusement qu’on a des appareils numériques, sinon ça couterait cher en pellicule !

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Retour « chez nous » vers minuit bien fatigués !

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Depart pour Moscou !

1
May
0

1er mai :

Direction la capitale russe !

Rappelons que nous partons en plein début de crise de grippe porcine (ou grippe nord-américaine, c’est comme vous voulez).

A l’aéroport de St-Exupéry ou de Francfort, on ne ressent rien de particulier. On évite les gens qui éternuent et on se désinfecte souvent les mains. On a moins de temps que prévu à attendre la correspondance, notre 1er avion à eu du mal à atterrir à Francfort et on a pas mal tourné au-dessus de l’aéroport avant de se poser.

L’avion se pose à Moscou, il faut rester assis, des médecins rentrent dans l’avion pour prendre la température à des voyageurs au hasard… ouf, on n’a pas été sélectionné, on n’est pas mis en quarantaine !

Douane russe, pas mal de monde comme il était précisé dans le guide du routard. Tous les papiers sont à jour, on sort enfin dans le hall de l’aéroport avec 2h de retard sur l’horaire initial.

La galère commence quand on veut retirer de l’argent. Les machines (qui font plus machine en plastique distributrice de bonbons que d’argent) refusent de nous donner quoique ce soit (même pas un bonbon!)

Après 3 essais, on trouve enfin la bonne machine. Faut dire qu’on a revu notre retrait à la baisse et qu’elle devait avoir enfin assez.

Ensuite prendre le bus: facile, c’est le n°308, ligne bleue. On sort donc et là plein de camionnettes plus ou moins officielles avec le n°308. On choisi celui qui fait le plus « bus » et c’est parti !

On nous pose au métro où là on commence à voir que lire le cyrillique serait plutôt le bienvenu!

metro-russePas de panique, on a bien lu le Routard comme il faut: regarder le plan de métro, chercher la traduction de la station où on veut se rendre et compter le nombre d’arrêts. Parce qu’une fois dans le métro, impossible de savoir les stations où il s’arrête !

Pour les correspondances il faut suivre le panneau « nexoha » (ou un truc dans ce genre) et suivre la couleur de la ligne. Arrivés sur le quai, pour choisir le sens où il faut aller, il faut déchiffrer le nom des stations.

Enfin pour sortir de ce labyrinthe, suivre le panneau « Bboxah » (ou un truc dans ce genre!)

Le métro russe est un des métros les plus profonds qu’il existe (40 mètres de profondeur). Les escalators sont interminables et on garde bien sa droite pour ne pas gêner les pressés qui préfèrent se taper au moins 300 marches.

Les stations sont magnifiques, on se croirait dans des musées. On croit qu’on a pas le droit de faire des photos alors on ne se risque qu’en cachette. D’ailleurs mieux vaut se tenir à carreau dans le métro, il y a une bonne femme à chaque entrée et en bas de chaque escalator qui surveille…

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20h, on arrive enfin devant l’immeuble de notre hôte pour les 2 prochains jours: on a bien le digicode, mais ça n’a pas l’air de fonctionner: qu’est ce qu’on fait?
Un gars sort de l’immeuble, il ne parle pas anglais mais on lui montre notre adresse et nous ouvre la porte (l’immeuble à coté il faut dire…) Merci !

Zut, on se retrouve face à un 2nd digicode… on tente un truc, ça marche, Tatiana (notre hôte) vient nous ouvrir!

Là confirmation de ce que nous avait dit l’agence par laquelle on est passé: Tatiana ne parle pas anglais (et nous, pas le russe!)
Elle va appeler sa voisine qui parle très bien l’anglais et on peut donc avoir une mini-conversation.

On est crevé mais on nous a conseillé d’aller acheter tout de suite nos billets de train pour St-Petersburg.

A la gare, la galère commence: la bonne femme du guichet ne fait vraiment aucun effort pour nous comprendre. Pourtant on avait bien demandé à la voisine de Tatiana de nous écrire en Russe ce que nous voulons.

Des jeunes derrière nous (sûrement impatients) viennent à notre rescousse et tentent de nous expliquer qu’on a le choix entre 2 trains:
celui qui part à 23h30 et qui arrive à 8h (celui que nous voulons quoi) à 2400 roubles, ou celui qui part à 20h et arrive à 4h du mat pour 900 roubles. On hésite, et pour 3 fois moins cher on opte pour le 2nd.

Il est 22h15, on se trouve une sorte de kebab russe à grignoter. Il y a également un beignet qui nous tente bien. Un petit dessert sucré qui se révélera finalement être un beignet à la purée….

Tiens chose marrante: le tram qui nous ramène est le même qui nous a amené à la gare. Mais au retour la conductrice a trouvé de la monnaie (contrairement à l’aller) et nous donne donc de vrais billets. Pas comme à l’aller donc, où elle s’est gardé le fric pour elle et nous a fait entrer sans ticket…
Au milieu du chemin, le tram s’arrête, la conductrice descend et va changer l’aiguillage du tram…

russie-20090503-1051251On s’endort enfin dans « notre » chambre, sur un lit qui en fait la moitié du notre…

Première impression:
– les gens ne sont pas si froids à ce qu’on nous avait décrit, sauf ceux, comme d’hab, liés au tourisme.

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