Depart pour Moscou !

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May
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1er mai :

Direction la capitale russe !

Rappelons que nous partons en plein début de crise de grippe porcine (ou grippe nord-américaine, c’est comme vous voulez).

A l’aéroport de St-Exupéry ou de Francfort, on ne ressent rien de particulier. On évite les gens qui éternuent et on se désinfecte souvent les mains. On a moins de temps que prévu à attendre la correspondance, notre 1er avion à eu du mal à atterrir à Francfort et on a pas mal tourné au-dessus de l’aéroport avant de se poser.

L’avion se pose à Moscou, il faut rester assis, des médecins rentrent dans l’avion pour prendre la température à des voyageurs au hasard… ouf, on n’a pas été sélectionné, on n’est pas mis en quarantaine !

Douane russe, pas mal de monde comme il était précisé dans le guide du routard. Tous les papiers sont à jour, on sort enfin dans le hall de l’aéroport avec 2h de retard sur l’horaire initial.

La galère commence quand on veut retirer de l’argent. Les machines (qui font plus machine en plastique distributrice de bonbons que d’argent) refusent de nous donner quoique ce soit (même pas un bonbon!)

Après 3 essais, on trouve enfin la bonne machine. Faut dire qu’on a revu notre retrait à la baisse et qu’elle devait avoir enfin assez.

Ensuite prendre le bus: facile, c’est le n°308, ligne bleue. On sort donc et là plein de camionnettes plus ou moins officielles avec le n°308. On choisi celui qui fait le plus « bus » et c’est parti !

On nous pose au métro où là on commence à voir que lire le cyrillique serait plutôt le bienvenu!

metro-russePas de panique, on a bien lu le Routard comme il faut: regarder le plan de métro, chercher la traduction de la station où on veut se rendre et compter le nombre d’arrêts. Parce qu’une fois dans le métro, impossible de savoir les stations où il s’arrête !

Pour les correspondances il faut suivre le panneau « nexoha » (ou un truc dans ce genre) et suivre la couleur de la ligne. Arrivés sur le quai, pour choisir le sens où il faut aller, il faut déchiffrer le nom des stations.

Enfin pour sortir de ce labyrinthe, suivre le panneau « Bboxah » (ou un truc dans ce genre!)

Le métro russe est un des métros les plus profonds qu’il existe (40 mètres de profondeur). Les escalators sont interminables et on garde bien sa droite pour ne pas gêner les pressés qui préfèrent se taper au moins 300 marches.

Les stations sont magnifiques, on se croirait dans des musées. On croit qu’on a pas le droit de faire des photos alors on ne se risque qu’en cachette. D’ailleurs mieux vaut se tenir à carreau dans le métro, il y a une bonne femme à chaque entrée et en bas de chaque escalator qui surveille…

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20h, on arrive enfin devant l’immeuble de notre hôte pour les 2 prochains jours: on a bien le digicode, mais ça n’a pas l’air de fonctionner: qu’est ce qu’on fait?
Un gars sort de l’immeuble, il ne parle pas anglais mais on lui montre notre adresse et nous ouvre la porte (l’immeuble à coté il faut dire…) Merci !

Zut, on se retrouve face à un 2nd digicode… on tente un truc, ça marche, Tatiana (notre hôte) vient nous ouvrir!

Là confirmation de ce que nous avait dit l’agence par laquelle on est passé: Tatiana ne parle pas anglais (et nous, pas le russe!)
Elle va appeler sa voisine qui parle très bien l’anglais et on peut donc avoir une mini-conversation.

On est crevé mais on nous a conseillé d’aller acheter tout de suite nos billets de train pour St-Petersburg.

A la gare, la galère commence: la bonne femme du guichet ne fait vraiment aucun effort pour nous comprendre. Pourtant on avait bien demandé à la voisine de Tatiana de nous écrire en Russe ce que nous voulons.

Des jeunes derrière nous (sûrement impatients) viennent à notre rescousse et tentent de nous expliquer qu’on a le choix entre 2 trains:
celui qui part à 23h30 et qui arrive à 8h (celui que nous voulons quoi) à 2400 roubles, ou celui qui part à 20h et arrive à 4h du mat pour 900 roubles. On hésite, et pour 3 fois moins cher on opte pour le 2nd.

Il est 22h15, on se trouve une sorte de kebab russe à grignoter. Il y a également un beignet qui nous tente bien. Un petit dessert sucré qui se révélera finalement être un beignet à la purée….

Tiens chose marrante: le tram qui nous ramène est le même qui nous a amené à la gare. Mais au retour la conductrice a trouvé de la monnaie (contrairement à l’aller) et nous donne donc de vrais billets. Pas comme à l’aller donc, où elle s’est gardé le fric pour elle et nous a fait entrer sans ticket…
Au milieu du chemin, le tram s’arrête, la conductrice descend et va changer l’aiguillage du tram…

russie-20090503-1051251On s’endort enfin dans « notre » chambre, sur un lit qui en fait la moitié du notre…

Première impression:
– les gens ne sont pas si froids à ce qu’on nous avait décrit, sauf ceux, comme d’hab, liés au tourisme.

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