Debout de bonne heure car aujourd’hui c’est LE jour où nous partons voir les éléphants !

8h un van vient nous récupérer, on passe prendre 6 autres personnes qui resteront également 2 jours dans le camps: 4 américains et 2 canadiens. L’anglais devient maintenant langue de rigueur…

Pendant le trajet on nous passe un documentaire sur les éléphants, nous présentant l’Elephant Nature Foundation.

Nous traversons également des camps d’éléphants qui permettent à des touristes de faire un tour sur ces pachydermes, suivi d’une descente en rafting sur bamboo. Nous apprendrons par la suite que ces camps exploitent les éléphants et les obligent à travailler souvent en les maltraitant (fouettés s’ils n’avancent pas, n’ont pas le temps de se reposer, mal guéri s’ils tombent malades…).

Nourrir les elephants

Nourrir les elephants

1h30 plus tard, nous arrivons sur notre lieu de séjour. Premier contact avec les éléphants sur la « platforme », permettant de les nourrir. Il y en a une vingtaine autour de cette plateforme, et c’est impressionant ! On nous donne des fruits/légumes (bananes, papaye, canne à sucre, maïs) pour leur donner à manger, et ca mange vraiment tout ce qu’on leur donne, mieux vaut ne pas avoir son appareil photo dans la même main que les bananes qui les nourrit. 15 kg plus tard (pour chaque éléphant), nous passons à table avec un buffet aux milles saveurs thaïlandaises. Ils savent vraiment bien cuisiner…

Maman et son bebe

Maman et son bebe

Après ce repas, on nous propose le « bathing time », moment partagé avec les éléphants dans la rivière à les arroser à coup de sceau d’eau, à les brosser puis les rincer à nouveau. Une fois hors de l’eau, ils se roulent dans le sable afin de se protéger contre le soleil et les insectes. Nous avons droit quelques qrrosages d’eau et à des bisous bien baveux. C’est marrant un bisou d’éléphant. Pour comprendre, prendre son aspirateur, le brancher sur la puissance minimum (faut quand même pas exagérer!) et se le coller sur la joue. Rajouter à ça un peu de bave et voilà le bisou !

Nous commençons à reconnaître un peu les éléphants: Hope, Jungle Boy, l’aveugle avec sa compagne qui a le dos cassé… Chacun à son histoire bien personnelle et son caractère. Certains sont de vraies têtes de mules!

Nous visionnons un documentaire sur la maltraitance des éléphants en Thaîlande, un animal grandement vénéré et représentant des dieux (beaucoup de statues), mais finalement un peu trop méprisé par la population en tant qu’animal.

Le pire, c’est le logging: avoir un jeune éléphant, le cloisonner dans un tout petit enclos et le blesser avec des pointes un peu partout, lui attachant les pieds, afin de le soumettre. Certains en ont les yeux percés et des blessures qui resteront à jamais. Pourquoi toute cette violence, afin que l’éléphant se souvienne que c’est l’homme qui le maitrise et que s’il n’obéit pas, il sera blessé à nouveau.

La fondation où nous nous trouvons essaye de faire changer les mentalités en montrant qu’on peut également se faire obéir en étant très doux et en devenant ami avec l’éléphant, et c’est ce que nous allons vivre pendant 2 jours.

La soirée commence par un nouveau repas et un nouveau « bath-time ». Cette fois nous sommes moins nombreux, les personnes venant pour la journée étant reparties. C’est un moment vraiment agréable…

Pour la soirée du nouvel-an, il y a un jeu organisé entre volontaires sur le camps et les cornacs (chaque éléphant à son cornac qui s’occupe de lui exclusivement). Puis à nouveau un succulent repas et soirée à papoter avec les autres de notre groupe.

Fleurine ne se sent pas très bien et traîne une sorte de grosse allergie. Faut dire qu’en plus des éléphants il y a une multitude de chiens et chats. Alors même si elle supporte la présence d’un chat dans une salle, ici c’est puissance 40, dur de resister. Ceci me donne une excuse pour aller me faire faire un massage… le premier massage thaï, mmhhh!!! On se fait tripoter dans tous les sens, on se retrouve parfois dans des positions qu’on ne pensait pas pouvoir prendre, mais qu’est ce que ça fait du bien !

Pour finir la soirée, on est dehors à rajouter des étoiles au ciel: ce sont des sortes de gros lampions qu’il faut allumer par le feu et suivant le principe de la montgolfière, quand l’air contenu dans le lampion est suffisamment chaud, le lampion s’envole…. ne pas oublier de faire son voeux!

Minuit: HAPPY NEW YEAR !!!

One Response to “Elephant park (premier jour)”

  1. oui bof, ça n’a pas l’air formidable tout ça….
    moi je préfère bosser à fond par 2 degrés. C’est plus sympa !
    😉